La nuit sera Sulfureuse ou ne sera pas

Si les rues parisiennes sentent le soufre la nuit du 03 mars, ce n’est pas une coïncidence. Car le collectif La Sulfureuse invite l’artiste Brö au Badaboum. Le collectif est un pôle créatif composé principalement de chanteuses, de productrices, d’entrepreneuses, bien qu’une illustratrice (Julie Jup) trouve sa place dans l’ensemble. Alors, la sororité s’impose comme ligne directrice du projet !

Invitée : Brö

Derrière ce pseudonyme, il y a une artiste à l’identité multiple, tantôt masculine, tantôt féminine. L’artiste casse les codes, dans le chaos. Elle se réapproprie un genre (peut-être) encore trop peu ouvert aux femmes. Ainsi, sur des airs de trap, mélangés à la pop, au R’n’B ou encore la soul et le jazz, elle aiguise ses mots. Sa plume trempe dans son intimité. Brö évoque alors sa sexualité, son désir, et son identité « en dehors des cases. »

Sôra

La chanteuse Sôra puise dans ses origines britanniques pour écrire des textes anglophones. On lui doit alors le morceau Step by Step ayant conquis près d’un million d’auditeurs, ainsi que les disques suivant : un premier EP intitulé comme une évidence Number one, ou encore le single Unchained. Si le musique est travaillée, électronique, électrique, Sôra parvient à garder quelque chose de brut et d’organique dans son œuvre. Ainsi, sa voix soul, vibrante, nous donne de l’émotion. D’autant plus lorsque l’on sait que son premier album est dédié à son père aujourd’hui disparu.

Club Célest

De part son originalité, le projet Club Célest semble venir des étoiles. L’artiste évoques des mystères, des sorts à conjurer, des lieux immatériels où revient les disparus, les tourments ou encore le spleen et l’amour. Avec comme guide, le destin en guise de bonne étoile.

Amaurie

Amaurie est une chanteuse dont la musique est dansante, proche d’une musique électronique et de club très organique. On entend par exemple des chœurs dans le morceau Pour que tu la quittes. On reconnait des airs de Yelle dans son premier EP Personne ne perd.

Auraa the kiddo

Le projet d’Auraa the Kiddo est aux confins de la musique dite urbaine et de l’électronique. On pourrait alors citer comme artistes de ressource : FKA Twigs , Kanye West, les Daft Punk ou encore Charlie XCX. On devine alors un projet autant prometteur qu’énigmatique.

Eleonore

Eléonore a récemment sorti un premier EP intitulé Les Maux. On y découvre alors une artiste sensible, semblant venant d’une autre époque. Ainsi, sur des sonorités qui pourraient venir des dernières décennies, où trônerait le kitsch, elle évoque des thèmes comme l’amour, le manque. De quoi faire frémir les aficionados de la variété française.

Ëda Diaz

L’artiste franco-colombienne Eda Diaz, renoue avec ses origines dans un projet hauts en couleurs. Les textes sont alors en espagnol, faisant parfois écho à sa famille, sa personnalité, son intimité. La musique est quant à elle très énergique, rythmique, se reliant aux grands genres de la musique latine.

Léa Swan

Comédienne de formation, Léa Swan change de planches pour la scène. Elle crée alors un projet électronique et onirique. L’artiste touche à touche ne serait que dans sa musique alternant phrasé, spoken word et chant. Une liberté qu’elle retranscrit comme une ligne directrice dans sa musique.

Elle Dud

Elle Dud nous touche par la sensibilité de son chant en guitare voix. Elle reprend des covers et compose en y mettant toute son âme. Ainsi, l’artiste parvient à nous faire rire, comme pleurer, vibrer voire freudonner avec elle.