Jehnny Beth : « En fait l’idée c’était un peu d’être dans la position de l’explorateur avec ma lampe torche et d’aller dans des endroits où j’étais jamais allée. »

On avait découvert Jehnny Beth lorsqu’elle était à la tête de Savages le temps de deux puissant albums, Silence Yourself et Adore Life. Elle nous revient avec son premier album solo, To Love Is To Live. L’opus, tout aussi puissant, explore la Vie et l’Amour à travers les différentes facettes de la personnalité complexe et incandescente de la musicienne française longtemps basée à Londres. On a voulu en savoir plus sur cette artiste hors pair et sur la conception de To Love Is To Live

Crédit : Johnny Hostile

La Face B : Comment ça va ?

Jehnny Beth : Et bas ça va (rire)

LFB : On a entendu que tu avais commencé la musique avec le piano en apprenant des standards de jazz. Peux-tu nous raconter un peu ton parcours ? Comment en es-tu venu à la musique ? Ta rencontre avec ton partenaire Johnny Hostile, tes années londoniennes, Savages …

JB : Et bien oui, j’ai commencé par le piano. À 8 ans on m’a fait rencontrer un professeur qui a été mon professeur pendant 10 ans qui m’a enseigné le jazz et le chant, c’est d’ailleurs aussi comme ça que j’ai appris l’anglais. À l’âge de 8 ans je commençais à chanter tous ces standards. On me faisait écouter Billie Holiday, Chet Baker, Ella Fitzgerald, Mingus, Monk, Coltrane, enfin voilà, tout le panthéon jazz et j’allais tous les samedis avec ma sœur dans cette maison et on nous apprenait, on mangeait, on faisait de la musique. Et je chantais et à l’époque j’avais un toute petite voix et on me disait que je chantais comme Chet Baker. J’avais 8 ans. Donc chanter en anglais pour moi c’était la première chose que j’ai chanté en fait. J’ai toujours chanté en anglais, c’est comme ça que j’ai appris à chanter. Et donc voilà suite à ça, au collège je découvre le rock, des groupes, enfin des groupes à guitare quoi on va dire. Plus le lycée, j’essaye de monter des groupes mais ça foire, j’arrive pas à trouver des gens. J’avais un groupe de jazz féminin avec deux copines, où j’étais au chant. Mais voilà que des choses un peu comme ça. En parallèle je fais du théâtre.

Et Johnny Hostile je le rencontre, je venais tout juste d’avoir 20 ans, à peine. Je le rencontre à une soirée premier de l’an chez des amis à La Rochelle qui étaient des amis qui étaient dans la musique, qui avait un groupe de rock etc, que moi je connaissais depuis que j’avais 13 ans à peu près. Et lui faisait partie de cette bande là et donc on s’est rencontré. Lui avait 6 ans de plus que moi, et la première chose dont on a parlé c’était Joy Division. Il était sidéré que je connaisse Joy Division (rire). Et donc on a parlé musique, on a parlé toute la nuit puis après on a commencé à se fréquenter et 6 mois plus tard on a commencé à faire de la musique ensemble. Parce qu’on a très vite compris lui et moi que être un couple en fait ça dure pas s’il n’y a pas autre chose. Et donc notre passion pour la musique commune a fait qu’on s’est intéressé à la même chose ensemble. Et en fait ce que ça m’a appris c’est que tout à coup il m’a mis dans les mains les moyens de m’exprimer avec la musique plus vaste, ce que moi jusque-là j’écrivais, c’est tout ce que je faisais. Donc il m’a appris à me servir de logiciels, de savoir m’enregistrer toute seule, à savoir comment marchait une table, une batterie, un micro… et donc il m’a appris tout ça. Ce qui fait qu’après, quand par exemple, bon je fais un jump là, mais quand on est passé sur Lescop par exemple, lorsqu’il produisait Lescop j’étais son assistante de studio. C’est à dire que c’était moi qui branchait tout…

Crédit : Andreas Neumann

Et donc de là, je reviens à quand on a commencé à faire de la musique ensemble, on a fait une première démo qui s’appelait L’Amour Ne Nous Déchirera Pas et cette démo là a été reconnue par Rough Trade à Londres qui l’ont mis sur leur site en vente et qui l’ont chroniquée et de là, des gens nous ont contacté pour des concerts etc et puis moi j’ai proposé qu’on aille s’installer à Londres, parce qu’en fait j’allais à Londres depuis l’âge de mes 15 ans et je connaissais certaines personnes là-bas qui faisaient de la musique et donc voilà. Il a accepté tout de suite, donc on est parti un an après, le temps de s’organiser et on a fait un vrai déménagement à ce moment là puis on y est resté 12 ans.

Donc premier album de John et Jehn, deuxième album de John et Jehn. Après on a arrêté John et Jehn, on a commencé Lescop. Puis on a fait Pop Noire notre label. Puis moi j’ai commencé Savages. Voilà. J’ai fait 2 albums avec Savages.

Et puis après, il y a 3 ans, j’ai décidé de revenir à Paris, enfin de m’installer à Paris, je n’avais jamais habité à Paris et de faire un album solo.

J’ai fait court ! (Rire)

LFB : Comment est né le projet de To Love is to Live ? On a entendu que PJ Harvey aurait joué un rôle ? Quel a été le point de départ ?

JB : Il y a pas mal de moments… Il y a en effet en 2016, PJ Harvey qui me propose d’ouvrir pour elle pour un de ses concerts au Eden Project, qui est un lieu magnifique en plein air en Angleterre. Et c’était donc mon premier concert solo. J’étais pas du tout prête. J’ai fait quelque chose comme j’ai pu, mais ça a été libérateur et puis c’était surtout un lancement, se dire que c’était possible, se mettre un challenge. Donc voilà. Après moi je sortais le deuxième album de Savages donc il y a eu tout ça et j’ai fini ma tournée de Savages fin 2017 et puis après j’ai tourné avec Gorillaz partout dans le monde et puis… le déclencheur il a été multiple en fait. Le moment où j’ai pris ma décision, je ne savais pas du tout ce que j’allais faire. J’ai annoncé au groupe que je ne ferai pas d’album de Savages « next », que j’allais faire cet album-là. Je n’avais aucune idée de ce que ça allait être ni ce à quoi ça allait ressembler. En fait l’idée c’était un peu d’être dans la position de l’explorateur avec ma lampe torche et d’aller dans des endroits où j’étais jamais allée. Que ce soit dans la manière de travailler ou que ce soit de la finalité.

LFB : Il y a un esprit libérateur qui dépasse le genre dans l’album. Tu joues différents rôles, notamment celle de l’homme dans I Am The Man et dans Heroine il y a la phrase “All I want is to never fall in love again”. Faut-il repenser l’amour pour être une héroïne ?

JB : Je pense que c’est important de repenser l’amour oui. Enfin de manière personnelle et de manière intime. Je pense que c’est important de se poser cette question là oui. Je pense que de toute façon, que ce soit des concepts aussi gros que l’amour, la mort ou l’art, l’âme, enfin toutes ces choses là, tous les grands mots, je pense que c’est bien de les redéfinir pour soi. Je pense que l’amour est vachement enfermé dans les codes ancestraux du romantisme. Moi je défends une vision post-romantique. J’aime bien dire ça. Ça veut dire qu’on aurait dépassé le romantisme et qu’on irait dans un état ou dans un espace où tout à coup l’amour s’apprend, se transmet mais il n’est pas conditionné quoi. L’amour c’est quelque chose qu’on fait, c’est pas quelque chose qu’on dit je veux dire, c’est une action l’amour. Donc repenser l’amour oui bien sûr, mais repenser tout, je veux dire, à chaque instant, c’est à vivre, pour moi en tout cas je crois.

LFB : Il y a des références aussi à la religion dans l’album. Tu mentionnes le péché, les anges, et avoir été élevée catholique. Dans Heroine il y a les paroles “all I want is to go dancing with the devil” (Tout ce que je veux c’est aller danser avec le diable »). Tout ça donne un côté biblique à l’album. Quel est ton rapport à la religion ? Comment cela t’a marquée ?

JB : La religion est partout, elle est omniprésente. On vit encore dans des états très religieux même si on dit que non, je pense que c’est un conditionnement qui n’est pas prêt de s’en aller comme ça, qui fait partie de l’éducation, il fait partie du code moral. La religion s’occupe d’à peu près tout. Elle s’occupe même de parler de sexualité. D’ailleurs il faudrait se poser la question de qui s’occupe de sexualité, qui en parle à la place de la religion ? Qui prend cette place là ?

Je voulais faire un album sur l’humain, sur la condition humaine donc forcément la religion en fait partie. Après quand j’écris cet album j’en suis à une étape d’essayer de se libérer de ces codes là et de, encore une fois de les… de ne pas faire comme s’ils n’existaient pas en fait. De pas faire comme si je m’en étais libéré. Non, c’est pas vrai. Et ça fait partie de moi en fait. Comme tout un tas d’autres chose que j’exprime dans l’album, comme la jalousie, comme la violence, comme l’envie de s’auto-détruire ou de détruire, enfin voilà… Ces choses là sont humaines en fait et elles sont contradictoires. C’est à dire que la religion, c’est pas que l’album est religieux et qu’il parle que de religion, c’est qu’il parle de religion en même temps que de liberté. Donc en fait c’est cette contradiction qui m’intéresse. C’est qu’on peut être fait de quelque chose et de son opposé. L’album n’est pas une critique de la religion, c’est ça que je veux dire. Plus l’intégrer comme faisant partie d’un tout en fait et faisant partie d’un tout qui est complexe et plein de contradictions.

LFB : Musicalement, l’album est versatile/éclectique, on passe notamment de How Could You, morceau industriel hurlant à une balade au piano French Countryside, (c’est comme de passer du Brutalisme à Monet), c’est un grand écart incroyable ! Comment l’album s’est-il construit ? Quelles ont été tes influences et inspirations ?

Crédit : Xavier Arias

JB : Oui il est très éclectique et c’est vraiment quelque chose que j’ai voulu depuis le début. J’ai voulu encore une fois avoir un album contrasté, qui représente les hauts et les bas d’une vie, de la vie telle que je la connais, c’est à dire, elle est pleine de surprises et il y a des choses qui… on ne s’attend jamais, on ne sait jamais ce qui arrive après…. Et puis j’avais une grande peur c’était d’être ennuyeuse. J’avais peur d’être “boring” quoi. Et du coup j’ai vraiment voulu mettre du contraste dans l’album, ça c’était une intention très forte pour moi. Qu’il y ait du dynamisme en fait, qu’on passe d’un morceau industriel à des petits chants d’oiseaux quoi.

Mais c’est aussi, parce que l’album est conçu comme un… si je devais utiliser une métaphore, chaque chanson pourrait être une pièce dans une maison, mais que chaque pièce serait d’une époque différente ou d’une esthétique différente ou bien que chaque chanson serait une scène dans un film et le film ne serait jamais le même (rire) quelque chose comme ça.

Mais j’ai pensé que dans ce contraste là il y aurait quand même une trace narrative, donc un début, une fin, un album construit en spirale.

Au niveau des influences justement j’avais des albums comme ça très éclectiques qui m’ont influencés, comme l’album de Beyoncé qui est sorti en 2013 et qui s’appelait Beyoncé ou l’album de Kendrick Lamar, To Pimp A Butterfly ou l’album dans un autre genre de Low, Double Negative. C’était des albums où la production prenait une grande part et moi c’était vraiment quelque chose que j’avais envie de faire avec cet album là. Ou même des albums de Massive Attack où tout à coup on peut passer du reggae à la trip hop. J’aime cette idée d’éclectisme et de contraste.

Et c’est quelque chose que j’ai découvert aussi en étant la propre host de mon show radio depuis 2016, ou en faisant 1h de radio par semaine, je réalisais à quel point mes goûts étaient éclectiques, qu’aussi je me connectais beaucoup à la musique de maintenant. J’écoutais essentiellement de la musique contemporaine, enfin de maintenant, d’artistes qui faisaient les choses maintenant et je trouvais ça génial de se sentir connectée à ça. Et y a tellement de choses différentes qui se font, il y avait plein de choses pas du tout du même genre que j’aimais quoi. Je peux passer du punk au R’n’B… tout en gardant vraiment une envie de faire un album, c’était pas une collection de chansons. J’aime les albums. Je trouve que c’est encore des objets et des objets important. Et artistiques.

LFB : Tu as collaboré avec différentes personnes sur l’album notamment, Romy Madley (The XX), Atticus Ross (Nine Inch Nails) et Joe Talbot (Idles) en plus de Johnny Hostile peux-tu nous parler un peu de ces collaborations ?

JB : Oui, oui. Laquelle ?

LFB : Celle que tu veux, choisis !

JB : Bah Romy. Romy Madley Croft qui joue dans les XX. Romy est devenue une amie. Elle m’a rencontrée à Coachella quand je jouais avec les Savages. Elle était fan du groupe, moi j’aimais beaucoup les XX aussi. Bien que nos musiques étaient très différentes, on a beaucoup de choses en commun et en même temps beaucoup de choses différentes. C’est ça qui était intéressant. Et très vite on s’est mises à échanger nos démos, les choses qu’on faisaient, pour avoir un regard extérieur et bienveillant et puis au final on a fini par écrire ensemble, et ce qu’elle m’a apporté c’était… déjà elle m’a aidé à aller vers ce qui était nouveau pour moi. C’est à dire qu’elle était capable par exemple de me dire qu’un morceau comme Flower était, même si c’était très différent de ce que j’avais fait avant, elle a trouvé ça essentiel que ce soit dans l’album, chose que pour moi, j’avais besoin de recul pour savoir. Mais c’était intéressant justement que quelqu’un me pousse comme ça. Puis elle avait toujours cette vision de dire que dans Savages il n’y avait qu’une partie de ma personnalité qui était représentée. Elle disait en te connaissant il y a plein de choses de ta personnalité qui ne sont pas révélées dans Savages et si tu fais un album solo, ce serait intéressant justement de les évoquer. Du coup on a écrit French Countryside ensemble, sur un texte que j’avais griffonné comme ça dans un avion sur la peur de mourir et de faire une promesse à quelqu’un de si je m’en sors, je vivrais mieux, je t’aimerais mieux, je ferais toutes ces choses là quoi. Et c’était important de partager ça avec Romy. Elle, elle a vraiment cette culture punk mais aussi cette culture pop et du coup elle a cette vision des structures qui est très intéressante pour enrichir les morceaux.

LFB : Tu as aussi un podcast Start to Making Sense depuis 3 ans et tu as une émission musicale sur Arte, Echoes with Jehnny Beth, qui mélange musique live et débat sur des sujets artistiques et sociétaux. Quel place a l’activisme dans ta vie et dans ton art ? Dans quelles mesures as-tu besoin de communiquer sur les sujets actuels ?

Crédit : Andreas Neumann

JB : Ça dépend des sujets. Il y a des sujets qui me tiennent à cœur, après je ne pense pas qu’un artiste doit nécessairement avoir un discours sur la société. Je trouve qu’il ne faut pas avoir cette comment dire… certains artistes n’ont pas ce genre de discours et il ne faut pas leur en vouloir, c’est ça que je veux dire. Moi quand je reçois sur Echoes, j’attends pas forcément un discours politisé ni sur la société. Je laisse les artistes le faire s’ils en ont envie et je sais que certains le font et certains le font pas et voilà, je trouve qu’il faut respecter cette chose là et il faut aussi comprendre que l’on parle d’activisme, donc l’activisme et le travail artistique sont deux choses distinctes qui ont un rôle très important dans la société mais qui n’est pas forcément le même rôle et qu’il faut que les deux se respectent et se laissent la place. Après y a des moments où ils peuvent se rencontrer. Il y a des fois où c’est très très bien fait, extrêmement bien fait. Ça a été fait plus d’une fois même de manière grandiose, je pense à Mississippi Goddam de Nina Simone, je pense à … enfin il y en a plein des exemples, même à Massive Attack aujourd’hui qui font ça très bien. Donc l’activisme il est personnel et il doit vraiment être en rapport avec l’artiste et que ce soit fait de manière sincère parce que sinon ça peut être au détriment de l’art et au détriment de l’activisme. Moi je connais des activistes qui font un travail extraordinaire, qui sont très peu interviewés d’ailleurs et qui parleraient 100 fois mieux que moi de ces problèmes là parce que c’est leur travail au quotidien et qui savent exactement de quoi ils parlent. Après, je ne voudrais pas le faire mal, c’est ça que je veux dire, je pense qu’il faut quand même être le relais de certaines choses quand même parce qu’on ne se rend pas toujours compte mais on vit quand même dans une bulle, surtout avec les réseaux sociaux et qu’on se rend pas compte qu’il y a un monde qu’est juste à côté mais qui pense totalement à l’opposé de nous, de moi, que moi, il y a certains acquis comme le féminisme ou l’antiracisme qui sont quand même évidents pour moi mais qui ne le sont pas en fait pour une majorité de gens et qu’il y a quand même du coup peut être la possibilité de laisser comme ça une empreinte pour essayer de répondre à ces idées là, qui sont quand même essentielles à mon avis et de l’ordre du droit humain. Voilà après, c’est pas mon boulot donc je vais le faire mais parfois je vais le faire de manière maladroite, mais je vais le faire tant que je peux après c’est pas… je trouve qu’il faut aussi laisser une place pour parler de l’art et qu’on parle de comment les choses sont faites dans l’art, on parle de la manière dont les artistes travaillent, que cette chose là soit aussi importante et que l’un ne prend pas la place de l’autre.

LFB : Et tu sors aussi (est-ce que c’est un fanzine où est-ce un livre?) C.A.L.M., je pensais que c’était un livre, mais c’est un fanzine ?

JB : Ah non alors, c’est deux choses : il y a le livre C.A.L.M. et il y a le fanzine C.A.L.M.. Alors le livre C.A.L.M., c’est un livre de nouvelles que j’ai écrites. Il y a 12 nouvelles, enfin 12 fictions érotiques qui s’appellent Crimes Against Love Memories et qui sort en deux éditions : une édition de 12 nouvelles et une édition de 6 nouvelles avec 300 pages de photos prises par Johnny Hostile et après c’est fanzine qu’on a attaché à l’album qui lui regroupe des écrits qui sont tous liés aux collaborateurs de l’album donc y a Joe Talbot, y a Romy, y a Atticus Ross

LFB : Est-ce qu’il y a des choses que tu as découvert récemment et que tu aimerais partager avec nous ?

JB : Il y a une artiste que j’aime beaucoup qui s’appelle Apollonia Saintclair qui a fait une série de livres d’illustration qui s’appelle Ink Is My Blood. C’est de l’illustration érotique qui est extrêmement bien vue et bien pensée et puis il y a des interviews d’elle en préface de cette édition de 3 volumes où elle parle justement d’érotisme et de dessin, c’est très intéressant ce qu’elle dit.

En artiste il y a.. de qui je pourrais parler…

Il y a un artiste sculpteur que j’aime beaucoup qui s’appelle James Webster qui fait des très belles statues de visages d’homme notamment en porcelaine, il a d’ailleurs fait la statue de Johnny Hostile, c’est pour ça que je le connais.

Il y a Gemma Thompson la guitariste de Savages qui fait de la sérigraphie et de la gravure et c’est très très beau ce qu’elle fait, vous pouvez regarder sur son Instagram.

Et il y a les photos de Johnny Hostile qui sont regroupées dans le livre C.A.L.M. qui parle de sexualité, d’intimité et qui sont vraiment des photos très très belles et très inspirantes, qui m’ont d’ailleurs inspirée à écrire.

Voilà… c’est déjà pas mal…

LFB : C’est pas mal du tout, un grand Merci !

To Love Is To Live est disponible sur toutes les plateformes.