Les Clips de La Semaine #95

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Tout de suite, l’épisode quatre vingt-quinze des clips de la semaine.

Tim Dup, Thomas Enhco – La légèreté

La légèreté, on en a tant rêvé que la voir revenir nous semble presque surréaliste. Tim Dup, lui a décidé d’en faire une chanson, lumineuse, drôle et tendre. Un morceau qu’il partage avec l’excellent Thomas Enhco et qui à l’écoute sonne comme la bande originale d’un rêve que l’on se raconte à voix haute.

Parce que c’est un peu ça ce morceau, un trop plein de manque, presque lyrique, que Tim nous raconte avant qu’un  » ta gueule » ne vienne le stopper dans ses divagations . Un morceau léger donc et surtout humain qui nous touche autant qu’il ne finit par nous faire rire.

Pour l’accompagner, c’est forcément avec son camarade Hugo Pillard que Tim s’envole pour Naples. En résulte un joli plan séquence au cœur de cette vie qui reprend son cours. Un héros que l’on perd et que l’on retrouve finalement, une caméra toujours en mouvement, du flou, des sourires , et un monde qui avance inexorablement.

Finalement, c’est tout simple de frôler La Légèreté.

Ichon – Liquide

Affirmer sa radicalité. Être là tout en regardant le monde qui nous entoure droit dans les yeux. S’observer dans un miroir pour voir enfin ses contradictions, ses désirs, ses pulsions et ses envies. Tout ce travail, Ichon l’a fait avec pour de vrai, un album varié et détonnant qui le plaçait exactement là ou il devrait être.

Alors que se profile enfin sa tournée, qui passera notamment par Le Grand Mix et La Cigale, Ichon revient aux affaires avec une réédition Encore + pour de vrai, qu’il continue à dévoiler cette semaine avec Liquide, accompagné d’un clip de Laurent Aspeberro.

Et le choc est à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre, la vidéo commençant par une confession triste où l’artiste introduit son propos, sa recherche de réel et de sincérité avant d’en arrivée à une conclusion assez triste : pour s’autoriser le droit d’être soi même, et donc d’être libre, il faut nécessairement de l’argent.

Une thématique forcément liée à Liquide, un morceau sombre et presque minimaliste dans lequel la poésie directe de Ichon multiplie son impact alors que l’artiste retrouve un flow froid et rappé. Impressionnant comme à son habitude, le bon gamin de Montreuil n’a pas fini de nous impressionner.

SEIN – PARANO feat. Philippe Katerine

Philippe Katerine et le rap français, c’est toujours une équipe qui gagne. Cette maxime se confirme une fois encore avec Parano, le nouveau titre de SEIN dans lequel il vient poser sa loufoquerie et sa science du non sens.

Une nouvelle petite merveille de la part de Balthazar et Joseph qui continuent de nous mettre l’eau à la bouche et le bonheur dans les oreilles en attendant la sortie de leur premier album, Animal Nocturne, pour cet automne.
Il faut dire que depuis leur premier titre, on peut voir l’évolution du duo, s’affirmant de plus en plus, offrant un style musical assez unique qui s’autorise de plus en plus des ambiances diverses et affirmées.

Ici, on a la sensation de plonger dans des esprits malades où la folie prend de plus en plus le pas sur la raison, les paroles enchainant des questionnements et des idées qui se délitent et perdent parfois leur sens en enchainant tout un tas de références plus ou moins attendues.

Visuellement la vidéo de Edie Blanchard retranscrit bien ce sentiment de réalité parallèle et d’aliénation, nous entrainant dans un monde presque inquiétant ou nos trois héros passent successivement du malade au médecin dans une ambiance hautement cinématographique avec un soin particulier apporté à la réalisation et aux couleurs.

Bref, c’est tout ce qu’on aime chez SEIN. Vivement la suite !

Laroie – Speed of Life

On l’a déjà dit, mais il était temps de revenir à la vie, à la joie et au réel. Et ça, LaRoie l’a bien compris. L’artiste montréalaise est revenu ce vendredi avec un nouvel EP, Speed Of Life, dans lequel elle retranscrit ce besoin de vivre et d’exister au coeur d’un r’n’b hédoniste et réjouissant qui sens bon les 90’s.

Mais plus que tout, c’est dans l’art du contraste que la jeune femme nous entraine car la vie n’existe pas sans une certaine forme de noirceur. Et si le morceau qui donne son titre à l’EP est une ride dansante et solaire dans laquelle LaRoie nous invite à vivre notre existence à fond et à prendre nos rêves à bras le corps, l’orage gronde quand même au loin.

Et c’est dans le clip de Maïlis que tout cela raisonne. Si la vidéo semble au premier regard positive, le vernis nocturne se délite lentement à travers une montée de colère inattendue. Si l’histoire reprend comme si de rien n’était, un petit malaise persiste jusqu’à une conclusion … percutante. On vous laisse découvrir tout ça.

Jaromil Sabor – Lucky Stone

Nous nous étions quittés dans un somptueux palais appartenant un à Sultan. Jaromil Sabor nous avait entrainé un peu plus tôt sur une lune fantasmée pleine de personnages étranges. Revenons donc sur notre chère réalité. Maintenant bien plus terre à terre mais avec toujours une légère pointe nostalgique, Jaromil Sabor change de perspective.  Lucky Stone  démontre une nouvelle gamme de sensations.

Pour ce troisième clip, l’artiste bordelais s’est décidé de nous montrer des moments  pris à la volée. Des instantanés de voyages légèrement vieillis se succèdent. On a la légère impression d’avoir déjà rencontré ces moments. Des oiseaux quémandent du pain. Des jeunes font du skate. Un peu plus loin, des ouvriers travaillent autour d’un bateau. Des poissons nagent dans un étang.

La banalité de certaines séquences dévoilent étrangement la beauté de ces instants suspendus et  Lucky Stone en serait  la touchante  bande originale. Jaromil Sabor retranscrit subtilement une pop douce. Celle que l’on écoute assis dans une voiture en observant un paysage vrillé à toute allure. Ou plutôt celle que l’on savoure pendant un mois d’août déclinant revoyant les amours d’un soir.

Les images se figent puis s’échappent. Les couleurs changent constamment de tonalité. Le temps semble s’étiré. Jaromil Sabor a certainement le désir de garder précieusement  toutes ces images et de les placer dans un fabuleux récit musical.

Les Louanges – Chaussée

Est-ce que Les Louanges, de son véritable nom Vincent Roberge, aurait dépassé les bornes en amour ? Car c’est son sang qui se retrouve sur la Chaussée. Le titre est intimiste, à la fois sincère et véritable. Le texte évoque un amour consumé jusqu’à la brûlure. Au point de se sentir à terre (“j’ai rampé pour toi mais ça a fait son temps”), voire plus bas que terre (“En morceaux, c’est ici que je repose”,“Mon cœur toujours battant dans ta paume”).

On ressent toute la douleur, la blessure de cet amour rejeté dans le clip réalisé par Soleil Denault (ayant aussi réalisé le précédent clip du titre Pigeons) On reconnaît une atmosphère faite de clair-obscur et de néon, rappelant celle du clip de La nuit est une panthère. Ainsi que des décors urbains accidentés, Les Louanges marqué d’hématomes au visage. La musique, pourtant, n’est pas funeste. Elle est pleine d’élan, semblant courir à toute vitesse. Comme une reprise de liberté, une renaissance, après cette mort certaine

Sopico – Slide

C’est un jeune garçon qui vient annoncer le retour de Sopico. De plus en plus attendu, l’artiste signe un retour en grande pompe avec le clip de Slide et une grosse réalisation de la part de Scotty Simper.Remarqué grâce à un passage chez Colors, il ressort la guitare de ce nouveau visuel. Cette fois elle n’est plus acoustique mais bien électrique intégrant une vibe très rock au morceau.

Sur le toit d’un immeuble désaffecté, le jeune rappeur gratte ses premières notes et annonce la couleur de ce nouveau titre qu’il a teasé avec succès étant donné l’attente qu’il a suscité et le rapide million de vues qu’il a obtenu. 
Déambulant dans tout le bâtiment, son instrument à la main, il esquive les ouvriers travaillant d’arrache pied sur un projet de construction. Pendant que leurs outils sont en fusion avec le métal qu’ils découpent, Sopico fusionne son flow linéaire aux rythmes des accords composé par ses soins accompagnés par Yodelice.

La pression monte et le rappeur s’élève sur le plus haut du bâtiment, une fois prêt, il n’hésite pas à plonger la tête la première dans le vide. Descendant à son rythme la paroi, il défie les lois de la gravité sans aucune peur. Sopico prouve à nouveau qu’il peut mélanger ses inspirations avec facilité et cela peu importe la hauteur du projet. 


« J’suis la fusion de Nirvana et Wu-Tang »


Il profite de ce clip en altitude pour annoncer son futur projet, Nuages, qui sortira le 15 octobre.

Albin de la Simone – Il pleut

Avant la sortie de son prochain album, intitulé Happy End, à la fin du mois, Albin de la Simone dévoile un extrait avec le titre Il pleut. Cette fois-ci pas de chansons à texte mais des musiques instrumentales. Ainsi, on se sent porté et bercé par les instruments qui s’enchaînent. Un piano joue avec douceur tandis que d’autres instruments à cordes ou à vent semblent nous prendre dans leurs bras.

On se sent apaisé, calme et réconforté. Un peu comme la sensation d’être au chaud alors qu’il pleut. C’est d’ailleurs le propos du clip. Car les dessins en noir et blanc, de Thomas Baas montrent un chat noir attendant à la fenêtre le printemps. Qui, comme cet été, semble se faire attendre. Le soleil traînant des pieds. Mais pas de crainte ! Puisque le soleil éclaire l’album à venir. Soleil étant le nom du premier morceau d’Happy End. De quoi nous redonner des couleurs

Babysolo33 – Balayette

Les auditeurs les plus aguerris de la jeune bordelaise Babysolo33, ne seront pas étonnés de plonger de nouveau dans l’univers singulier de la jeune artiste à l’aide de son dernier visuel Balayette réalisé par Simon Stewart. Pour les autres, ce clip peut servir de belle porte d’entrée à son univers oscillant entre l’insouciance enfantine et la dure réalité de la vie de jeune adulte. Dans ce nouveau titre, elle dépeint avec sincérité de complexes relations amoureuses du passé.

Hypnotisé par son envoûtante voix glissant à merveille sur les sonorités électroniques de l’instrumentale de Kamanugue, elle emporte rapidement l’auditeur dans son histoire. A la fois entourée et pourtant seule dans sa douleur, elle prend place dans un restaurant pour exprimer son passé avec détachement. En gardant son oeil d’enfant sur ses problèmes, Babysolo33 parle à cette partie de sa génération qui garde son insouciance dans une société qui les oppresse. Un tour de force qu’elle porte à bout de bras à travers son univers musical singulier. 

SUUNS – The Trilogy

Les canadiens de SUUNS ont sorti cette semaine The Witness et nous présente par la même occasion la vidéo de The Trilogy, morceau lancinant clôturant l’album. Le clip d’un peu plus de 6 minutes, montre un tableau représentant une forêt se faire peu à peu consumer par des flames. La scène filmée en plan statique a l’air presque immobile, et la tranquillité qui en découle et le message fort qu’il insuffle, illustrent parfaitement le morceau du groupe krautrock. Liam O’Neill le batteur du groupe écrit du morceau : « Cette chanson représente le mieux la patience que nous nous sommes autorisés sur The Witness, notre volonté de laisser les choses se dérouler d’elles-mêmes sans trop pousser. Le mandat avec ‘The Trilogy’ était de mettre en place un groove qui fait se sentir bien, puis de ne rien faire, ce qui donne à la chanson le sentiment sans fin autour duquel chanter sur l’histoire et le futur, la complaisance et la patience. »

The Witness est sorti le 3 septembre sur Joyful Noise et SUUNS sera le 8 novembre à la Maroquinerie à Paris et les 24 et 25 octobre à Oslo Hackney à Londres. 

J2Lasteu, 65Goonz, Villabanks – Kush (Remix)

Originaire de la capitale française, c’est pourtant en Allemagne que l’énergie de J2Lasteu aura touché un public réceptif. Une fois l’étonnement de voir un rappeur francophone percé en territoire voisin passé, il est temps de répandre cette énergie calibrée dans son propre pays. Avec le remix de son morceau Kush, il n’en oublie pas ses connexions allemandes puisqu’ils invitent 65Goonz à performer ainsi que l’italien Villabanks.

Une connexion internationale, ce qui est assez rare mais toujours intéressant.C’est dans les rues parisiennes que l’hôte ouvre les hostilités entre nonchalance et énergie il pose son rap sans encombre. L’enchainement se fait avec l’alchimie qui règne entre les deux allemands de 65Goonz. Sans encombre les langues changent et s’approprient l’instrumentale comme le confirme la performance de l’italien qui viendra clôturer le morceau. 

Avec cette rencontre intra-européennes, J2Lasteu donne un aperçu de ce qu’il se pense au-delà du paysage francophone, tout comme la caméra de Steuvi qui démarre de Paris pour finir en Italie tout en passant par l’Allemagne pour être au plus prêt de chacun des artistes. 

Cœur de Pirate – On s’aimera toujours 

Cœur de Pirate annonce son grand retour sur la scène musicale francophone avec un nouveau titre : On s’aimera toujours.

La chanteuse y parle d’un amour profond et de relations intenses. Avec une poésie qui lui est propre, la chanteuse québécoise trouve les mots pour parler des maux d’amour, comme des plus belles expériences qu’une relation nous apporte. 

Prête à se livrer à la personne qu’elle aime, Coeur de Pirate se livre aussi à son public en dévoilant ses sentiments les plus intimes. 

A ce titre se joint un clip à la fois haut en couleurs et d’une douceur intense. Cœur de Pirate, vêtue d’une robe à franges irisées, se mêle aux couleurs de l’aurore. A la pointe d’un phare, la chanteuse semble prête à s’envoler loin et à suivre sa voie/voix. 

On s’aimera toujours est un véritable hymne à l’amour, sous toutes ses coutures, 

Eddy de Pretto feat Yseult – Pause x Kiss

Eddy de Pretto et Yseult semblent avoir trouvé le parfait moyen d’unir leurs deux univers. 

Avec le featuring Pause x Kiss, les deux chanteurs phares de la scène française unissent leurs voix et leurs mélodie pour parler d’amour. Entre le chant rapé d’Eddy et la pop nostalgique d’Yseult, les deux chanteurs n’hésitent pas à se mettre en scène dans un clip aussi chorégraphié que naturel. Un cadre particulièrement adéquat lorsque l’on prête attention aux paroles sensibles et profondes des deux titres qui se complètent sur une piste de plus de 6min. 

Un featuring détonnant et pourtant pas étonnant qui nous transporte au delà des frontières qu’un genre musical peut imposer. 

Charli XCX – Good Ones

Habituée à la provoque, il semblerait que la pop se fasse de plus en plus provoque ces derniers temps. Après un twerk sur le diable pour Lil Nas, Charli XCX décide d’érotiser un enterrement. C’est étrange à dire, mais ça marche. Colorimétrie entre le blanc pur, le rouge de la tentation et noir dramatique, l’esthétique est absolument renversante. Déesse gothique, sorcière accompagnée de son coven, elle fait une entrée hautement dramatique en tenue nuptiale dans la salle de recueillement. L’assistance en larmes pourrait elle aussi être toute droite sortie de la famille de Kat Von D. S’enchaine lap dance sur cercueil immaculé, twerk sur sa propre tombe, et une étrange chorée synchronisée autour de la mise en terre. N’importe quel défunt serait revenu des plus profondes limbes afin d’assister au spectacle, mais ce sera plutôt à la chanteuse de les rejoindre. Après tout, on y passera tous. Autant le faire en latex.

Yan Wagner – Parfum

En monsieur loyal survitaminé, le cultissime Jacky comme échappé de nos souvenirs Platine 45 et autre Jacky Show nous présente avec moultes emphases la dernière chanson d’Yan Wagner. Le chronogyre se déclenche et nous transporte le temps de la vidéo en plein milieu des années 80.

Avec son grain VHS, le clip se joue des codes qui régnaient alors et distille une fragrance que le timbre de crooner d’Yan Wagner capte et confine dans un flacon de Parfum. Bercée au rythme funky l’essence devient philtre d’amour aux vertus Lèvres Serrées, Yeux Embués, Champ contre Champ.

Des effluves de lascivité dignes des soirées du Palace se propagent exhalés par les danses de Canelle Doublekick – tour à tour rouge mystérieuse ou rousse fatale. L’atmosphère devient alors si moite et torride que même la langue du batteur – Jérôme Laperruque – se déhanche. La sensualité atteint son paroxysme, les fioles de Parfum se renversent, se vidant de façon suggestive de leurs substances, jusqu’à la dernière goutte.

Le passage de l’anglais au français permet à Yan Wagner de jouer librement avec les mots et d’apporter une dose de légèreté et d’humour à ses compositions. Si on se dit des choses simples, autant le faire de manière alambiquée. Parfum est une des nombreuses gourmandises présentes dans son troisième disque Couleur Chaos qui vient juste de paraître. Découvrez vite l’album et vous vous surprendrez à sautiller ou à vous trémousser – inconsciemment ou pas – tout au long de son écoute.

H-Burns feat. Pomme – Suzanne

Il y a quelque chose d’à la fois grisant et enivrant à se mettre dans les chaussures d’un géant. Un danger aussi par moment à céder à la facilité de chansons devenues des classiques, à singer pous qu’à réinterpréter, ou quand l’hommage se loupe pour tomber dans les reprises plantées.

Fort heureusement, avec Burns on The Wire, H-Burns évite tous les pièges pour offrir un instant de beauté et de poésie, se réappropriant avec ses invités les mots et la grâce de Leonard Cohen. Preuve en est avec cette Suzanne qu’il reprend si bien avec Pomme. Beaucoup de délicatesse, de pureté et de fragilité, surtout quand les deux voix se mélangent pour nous emporter dans un flot d’émotion assez intense.

Pour accompagner ce morceau, et fêter dignement la sortie de l’album, une vidéo en studio, à l’image du morceau, nous entraine comme une petite souris au cœur de cet enregistrement tranquille et merveilleux.

On vous dira bientôt plus en longueur tous le bien que l’on pense de cet album, en plus de laisser la parole à H-Burns dans une interview à venir.

Joseph Carré – Bizarre!

La vie est parfois Bizarre, Joseph Carré l’a bien compris. L’artiste est de retour cette semaine avec ce nouveau titre en forme de cri du cœur, entre colère et incompréhension.

Un cri du cœur qu’il retranscrit dans une pop baroque et immédiatement addictive. Entre synthétiseurs, ligne de basse folle et rythmique qui ne peut que nous donner envie de danser, ce mystérieux garçon a définitivement tout bon, encore plus lorsqu’il se met à chanter de manière si distinctive et intense, le tout porté par un second degré bienvenue qui rend le tout clairement imparable.

Et pour que la fête soit totale, Marc Lavigne nous offre un clip complètement dingue , nourri par des influences surréalistes et inquiétantes. En jouant à la fois sur les couleurs et les ombres, il nous entraine dans un univers parallèle fait de fantômes, d’être gantés et masqués.

Définitivement notre gros coup de cœur de la semaine, un artiste qu’on va suivre avec beaucoup d’attention dans ses prochaines aventures.