Vu d’ici tout va Bien

Vu d’ici c’est l’histoire d’un clip qui ne devait pas en être un, c’est l’histoire d’un combat qui prend fin, d’une héroïne magnifique qui nous offre le plus beau des ballets. Cette histoire c’est celle de Marie Priska, qui alors qu’elle était en rémission miraculeuse, décide de se filmer pour mettre en image cette renaissance et sa guérison. Elle ne le savait pas, mais ce clip deviendra « Vu d’ici ». Marie Priska vient de nous quitter, mais son allégresse et sa lutte acharnée pour le bonheur demeurent, cette vidéo en est la plus belle preuve…

Marie Priska

La vidéo commence dans une église, agenouillée devant l’autel, Marie Priska noue son foulard autour de ses cheveux. Dans ce lieu sacré, ce premier plan instaure tout de suite un rapport entre le ciel et notre héroïne.
Elle se lève et sort de l’édifice, les pas sont légers, elle avance comme si elle flottait, un pas chassé, deux pas chassés, un rebond, sursaut du coeur et du corps, nos émotions s’alignent à la chorégraphie, et avec elle nous avançons vers cette jetée.

On parcourt la rue comme si la vie elle même avait pavé ce chemin.
Lorsqu’elle arrive au bout de cette jetée, percée dans l’infini de l’azur, elle ne s’affiche pas seule, non, elle partage cette allégresse, danse devant tout le monde, ses mouvements embrassent le vent, enclavent le temps, l’instant est figé devant ce ciel éclatant et cette mer qui rayonne.

La mer, justement, brille du même feu que celui des yeux de Marie, qui, au bout de la jetée, là où la lumière est la plus claire, la plus transperçante, nous illumine par sa grâce et cet aura qu’elle transmet. Le regard vif, au travers duquel transparait cette flamme si chère, cet amour inconditionnel pour la vie.

« J’ai pas peur du lendemain »

Odezenne

Non, fini le lendemain, c’était l’instant avant tout, la vie tient à peu de choses mais se trouve justement dans si peu de choses, des détails, un sourire, un rayon de soleil. La maladie n’était plus ce jour là, les angoisses oubliées, après une guérison miraculeuse Marie Priksa tenait à montrer que la vie reprend toujours et qu’il faut la célébrer, la déguster.

Soeur d’Alix, elle a toujours accompagné le groupe, dansé sur la scène, dans leurs clips, chanté sur leurs morceaux, elle laisse aujourd’hui sa marque dans l’histoire d’Odezenne.
Cette histoire, c’est la preuve qu’il s’agit d’autre chose qu’un simple groupe de musique, Odezenne c’est une expérience humaine qui absorbe la vie pour en offrir le plus pur des nectars, de l’émotion comme langage.
Marie Priska sera toujours là, une présence comme compagnon éternel, l’allégresse même dans l’absence, un vide absolument plein, aussi lourd que le bonheur lui même.

Si il y a bien une chose que l’on doit retenir et ressentir après ce visionnage, c’est que la vie c’est maintenant, c’est tout de suite !

Notre esprit reste marqué par ce sourire éclatant sur un visage apaisé, mains liées vers le ciel, on termine avec ce plan magnifique de Marie Priska qui se connecte directement aux cieux.
Et pour la postérité, on se le répète une dernière fois, Vu d’ici tout va bien.