Uplifters – Un rêve éveillé de plus pour Isaac Delusion

La musique si onirique du duo Parisien sera présente sur la scène du Grand Mix pour le festival Pop Factory, l’occasion pour nous de vous parler de notre amour pour leur troisième dernier album Uplifters sorti en Novembre dernier.

La musique des deux Parisiens nous avait manqué, deux ans après la sortie de Rust & Gold, Loïc et Jules nous délivrent avec amour un troisième album qui ravit les oreilles de chacun depuis début Novembre. La recette miracle du duo c’est cette douceur et cette force, une ambivalence caractéristique de la voix de Loïc Perché qui nous étonne par sa capacité à chanter sur des morceaux si différents et pourtant qui s’assemblent avec une logique presque inexplicable.

La palette de titres de cet album nous comble dans sa totalité, le cosmique It hurts qui donne l’envie de tout lâcher sur la piste de danse en crachant à gorge déployée les démons qui nous blessent profondément, on remarque cette volonté de vouloir toucher et favoriser l’expression des sentiments mais également de faire des morceaux dansants, comme c’est le cas aussi avec Magicalove.

On retrouve également deux titres qui ont eu le droit à leur vidéo. Pas l’habitude réalisé par Léo Chadoutaut c’est l’histoire d’un monstre de cinéma, exhibé comme une bête féroce à l’écran pour son physique atypique mais qui n’est autre qu’une personne bien réelle enfermée dans les codes de son apparence. 

Dans un décor marqué par les influences des films américains on comprend très vite qu’il s’agit d’un individu rempli d’innocence et rongé par la mélancolie, seul dans sa caravane il se laisse happer par la volonté de danser et on s’attache , on aurait même l’envie d’aller danser avec lui sur une musique toujours aussi onirique et en français s’il vous plaît !

Fancy qui est aussi le morceau d’ouverture de l’album a lui droit à un clip réalisé par Zite & Léo où l’ambiance nous ramène en été, avec une problématique amoureuse si spécifique à cette période. Tout en couleur et décontracté c’est un véritable titre et une vidéo aux allures solaires et nostalgiques.

On notera également un deuxième morceau en Français, Couleur menthe à l’eau, une reprise émouvante du tube d’Eddy Mitchell déjà sortie en 2018 mais intégrée à l’album comme morceau de clôture, avec un aspect planant qui sonne comme une évidence pour le titre d’un monument de la chanson française comme Eddy Mitchell. On partage volontiers notre coup de coeur pour l’entêtant Basement Leisure qui prend une tournure encore plus magnifique en concert.

Qu’il est loin le rivage de la réalité désormais, à l’écoute d’Uplifters on se laisse flotter et guider par la tendresse musicale des deux protagonistes, une excursion onirique que l’on voudrait éternelle.
Après deux cigales complètes en Janvier et Février le groupe s’apprête à jouer ce jeudi au festival Pop Factory au Grand mix , l’occasion rêvée pour chanter à tue tête les refrains déjà gravés dans nos petites têtes de rêveurs…