Une discussion avec Blumi : There is no end in me.

La musicienne franco-britannique nous offre pour cette fin d’année un magnifique EP, There is no end in me., sorti le 16 novembre, qui est dans la continuité musicale que nous donne l’artiste depuis ses débuts en solo : une musique folk aux sonorités envoûtantes, poétiques et délicates

Blumi, de son vrai nom Emma Broughton, n’a cessé d’accroître son talent au fil des projets qu’elle a entrepris. De son lancement en solo avec son projet Blumi, en passant par son travail avec des artistes comme Halo Maud, Mélissa Laveaux, Thousand, Orouni ou encore O, jusqu’à aujourd’hui, où l’artiste continue de nous donner une musicalité toujours aussi perfectionnée, tout en bonifiant sa couleur musicale.

La compositrice nous offre un léger moment d’évasion avec There is no end in me. : un moment rempli de bien-être et de sagesse, ces cinq nouveaux titres nous montrent une belle démonstration du talent de la musicienne.

C’est avec un son folk, pop, soul et avec quelques touches d’électro que There is no end in me. nous emporte. Un projet dont la totalité des titres ne font qu’un. Blumi nous a livré une part de sa personnalité et de son intimité avec sa beauté, sa douceur et son talent qui la représente si bien.

Nous ressentons ce projet comme une discussion intime avec la musicienne, comme si l’artiste tenait à se livrer personnellement sur des choses plus ou moins positives et négatives de sa vie, tout en y ajoutant une touche d’apaisante poésie.

Nous commençons cette discussion avec sa seule voix mélodieuse sur le titre Bordel Country, qui retranscrit un sentiment de paix, de sérénité, et nous permet de rentrer en douceur dans cet univers. Ce titre est suivi par Outside the church, un morceau plus dynamique et rythmique, comme si l’histoire racontée s’intensifiait petit à petit.

Le projet est ponctué de claviers à la sonorité nostalgique, accompagnés de notes à la guitare, des instruments qui sont maîtres dans ce projet, notamment dans Everyone Heals et Dresden où s’ajoute une touche d’électro.

Ce dialogue avec Blumi se conclut avec I see you : un titre plus acoustique à la guitare sèche et à la flûte. Elle termine sa narration avec une pointe de légèreté et de tranquillité, marquant la fin du récit d’un point de quiétude.

Blumi nous a livré un projet personnel qui peut nous parler et nous faire ressentir des émotions similaires aux siennes. C’est une artiste à la musicalité intéressante et captivante, dont il nous tarde de découvrir les futurs projets. En attendant, continuons d’apprécier cette œuvre et la sincérité qu’elle souhaite nous y transmettre.