Tsew The Kid, toucher les coeurs c’est la mission.

Entre les Gambi et autre Larry, un autre newcomer a fait son trou. Après avoir été remarqué par des morceaux sur Instagram, Tsew The Kid a signé chez Panenka et a livré sa première carte de visite avec la mixtape Diavolana. Actuellement, il défend son projet sur scène et appris de son temps pour nous éclaircir sur qui il est et surtout sur sa musique.

La Face B : Tu viens de sortir ton premier projet, avais tu des espérances particulières avant la sortie ?

Tsew The Kid : J’ai été assez content des retours surtout, ma fan base a pas été déçu bien au contraire et les gens qui me connaissait pas ont été étonné, donc c’est que du bonus.

La Face B : Tu as décidé de signer chez Panenka je supposse que c’est une grande étape pour toi ? Est ce que tu appréhendes ce grand saut ?

Tsew The Kid : Ca a été un choix longtemps réfléchi, y avait d’autres label que Panenka donc j’ai pris mon temps. Au final j’ai signé chez Panenka. Je cherchais un label qui me laisserait pas mal d’indépendance et m’apporterais le côté plus professionnel.

La Face B : Comment on gère une si rapide exposition quand on a pas l’habitude et qu’on est encore jeune ?

Tsew The Kid : Déjà premièrement j’ai été bien aidé par mon entourage, qui m’a bien informé, je me suis aussi préparé mentalement car depuis longtemps je fais tout pour que ca arrive. Donc c’est ce gros travail en amont qui me permet de gérer tout cela.

La Face B : Youv Dee est invité sur le projet, comment c’est fait la connexion et pourquoi y a-t-il seulement un invité ?

Tsew The Kid : Premièrement il y a un invité car je préférais m’exposer seul pour mon premier projet, montré mon univers et pas être associé à quelqu’un qui a une forte médiatisation. J’aurais pu être catalogué comme « le petit de… » et j’ai pas envie de cela. Concernant Youv Dee j’ai fait une de ses première partie et c’est quelqu’un avec qui je m’entends bien, humainement ça a matché. Puis lui il a un côté plus trash et je voulais faire un morceau plus contrasté avec la musique que j’ai l’habitude de faire donc j’ai pensé à lui.

La Face B : Dans tes textes, tu évoques souvent les douleurs liés aux relations amoureuses, est ce que c’est tiré d’une relation en particulier ou c’est un condensé de plusieurs mésaventures que tu as vécu ?

Tsew The Kid : C’est vrai que le thème de l’amour est assez récurent dans mes textes mais il a souvent des significations différentes cela peut êtr pour ma mère, les miens. Bien évidemment il y a aussi eu des relations que j’ai vécue mais cela se limite à une ou deux relations.

La Face B : Est ce que pour toi c’est une thérapie de coucher tes histoires/maux sur le papier ?

Tsew The Kid : C’est bizarre parce que le mot thérapie reviens souvent quand on parle de ce projet. Mais pour moi c’est plus un exutoire. Mais c’est cool, parce que les gens se reconnaissent et même certains m’ont dit que ma musique les avait aidé. Quand j’entends cela je me sens utile et je me dit que ma musique sert à quelque chose. Ca colle avec mon slogan : « Toucher les cœurs c’est la mission ».

La Face B : Tu fais de la musique à la croisée du chant et du rap est ce que pour toi classifier la musique est nécessaire ?

Tsew The Kid : Le chant c’est parce que j’était chanteur, mais j’ai vite bifurger vers le rap car ca me parlait plus et que c’est en pleine explansion, c’est une musique générationelle. La musique est pour moi un mélange de plusieurs styles et c’est cela qui fait sa richesse.

La Face B : Justement est ce que tu es plus un enfant du rap ou de la variété française ? Quels sont tes classiques ?

Tsew The Kid : Dans les textes, Kid Cudi m’a fort marqué, il a des textes que j’aurais aimé écrire. Sinon dans un milieu plus pop, Bruno Mars m’impressionne par sa polyvalence. Au niveau du rap française je suis pas trop dans l’ancienne école. Je suis plus dans l’actualité et je trouve que Ninho et Niska par leur authenticité font de gros morceaux. Pour terminer, Pharell Williams m’a marqué aussi, surtout à ses débuts.

La Face B : Dans « Ma parisienne » tu évoques la capitale française, quelle rôle a-t-elle jouée dans ta vie ?

Tsew The Kid : C’est ma ville donc elle m’inspire. Surtout car j’y ai beaucoup de souvenirs. J’ai une partie de mon ame qui appartient et qui a été marqué par Paris. Il y a un vrai truc dans cette ville.

La Face B : Tu affiches complet sur la majorité de tes concerts, appréhendes tu la scène ? plus un artiste de studio ou de show ?

Tsew The Kid : Je suis quelqu’un de très sociable et ouvert. Je vois donc plus la scène comme un accomplissement. J’y adore l’énergie particulière qu’il y a sur chaque date. Et surtout cela brise la barrière du téléphone.

La Face B : Pour finir, que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Tsew The Kid : Une bonne hygiène de vie pour être être bien dans ma tête. Continuer à avoir de l’inspiration et bien évidemment de continuer à évoluer.