Toute première fois #8 : Please Delay

Avec Toute première fois, La Face B met en lumière les premiers titres, les premiers clips d’artistes qui feront à coup sûr demain. À travers ce huitième épisode, on plonge dans l’obscurité de la nuit féline et surréaliste de Please Delay.

Résultat de recherche d'images pour "please delay"

Les sonorités que nous offre Please Delay sont multiples. Il y a quelque chose de très pop dans une électro qui nous ramène aux années 1990, sur laquelle se calque une voix chaleureuse et suave. Le tout fond une atmosphère tant mystérieuse qu’onirique, qui s’incarne tout à fait dans le clip Botox Me.

Alors que la nuit est tombée, que l’on peine à percevoir ce qu’il se trame, on fait la rencontre de curieux personnages. Il s’agit d’individus non identifiés, croisés entre l’homme et le chat. Cet aspect félin se retrouve dans l’esthétisme du clip, puisqu’il y a quelque chose de sensuel dans les teintes, les couleurs, mais en même temps très sauvage, voire violent. La griffe du réalisateur Florent Perrier ne serait sans rappeler les airs d’un Tarantino. Toute cette violence se comprend lorsque l’on resitue le contexte. L’un des félidés invoqués se nomme Alpha, dont l’histoire est racontée. Une histoire d’amour qui la pousse à se battre, avec force et vivacité pour le chat élu.

Bien que l’issue de cette histoire semble tragique, il ne semble pas être de même pour Please Delay. L’artiste signe ici un premier jet prometteur, tant sur la musique que l’esthétique.