ADN #522 : Sophie Maurin

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent; Alors que la tournée #1 du Mégaphone Tour démarre le 25 décembre, on part à la découverte des artistes de la sélection. Cet après-midi, c’est Sophie Maurin, marraine de cette première tournée, qui nous dévoile ses influences.

portrait sophie maurin
Crédit : Severinphotography

Vivaldi – L’Hiver, allegro non molto.

On m’a offert le CD de cette œuvre pour mes 7 ans. Cette période correspond au début de mon apprentissage du piano.

J’ai été directement happée par ce que j’ai entendu, en particulier par le Presto de l’été et par le « riff » de ce mouvement de l’hiver. Les mélodies de Vivaldi sont très intelligibles pour de la musique baroque, on peut les fredonner comme des chansons.

D’ailleurs, je travaille sur une adaptation des Quatre Saisons en chansons avec deux amies chanteuses : My Single Lise et Yucca. Les arrangements sont axés sur les harmonies vocales (3 voix).

Eric Serra – The Big Blue (Ouverture)

Faisant partie d’une famille de plongeurs d’origine italienne (mon grand-père a été moniteur de plongée en Mer Rouge) c’est un peu la BO de la famille. L’Italie est très présente dans ce film : Enzo, joué par Jean Reno, est italien, et le championnat de plongée se déroule en Sicile. En tant que méditerranéenne, je me suis beaucoup construite avec la musique de ce film, ses personnages et leurs répliques. L’ambiance sonore qu’Eric Serra est parvenu à construire joue un rôle essentiel. Les émotions véhiculées par les différentes scènes proviennent en grande partie de la musique.

Fleetwood Mac – Tusk

Fleetwood Mac est un groupe que j’affectionne depuis l’enfance, mon père les écoutait beaucoup. Je ne m’en suis jamais lassée. Leurs voix souvent harmonisées ; leurs
arrangements, et plus globalement le son qui leur est propre, m’inspirent encore aujourd’hui.
J’associe plusieurs de leurs morceaux à différentes périodes de ma vie. On peut entendre cette chanson dans l’ouverture de la série « The Americans », une de mes séries préférées.

The Strokes – The Adults are talking

Je les ai découverts lorsque j’étais au lycée (grâce à mon père encore!), coup de foudre auditif !
Mélodies, arrangements, gimmicks, tout est là. Leur musique est beaucoup plus complexe qu’elle n’y paraît et toujours reconnaissable, la voix de Julian Casablancas y est certainement pour beaucoup. Leur dernier album, sorti en avril 2020, m’a sauvée pendant le premier confinement. Je peux écouter le riff/refrain de cette chanson en boucle, il est aussi entêtant qu’émouvant, et puis l’évolution à partir du pont est merveilleuse.

Feist – Mushaboom

Feist, c’est d’abord une voix, exceptionnelle. Sans doute le timbre qui me touche le plus.
J’aime autant ce qu’elle propose en studio que sur scène, son énergie et sa sensibilité.
Artistiquement, elle surprend à chaque sortie d’album. J’attends impatiemment le prochain…

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Sophie Maurin