(Primeur) Vanille – M’as-tu vu passer ?

Si il y a une chose qu’on ne regrette pas du MaMA Music & Convention, c’est bien la curiosité qui nous a poussé à aller découvrir Vanille. La Québecoise nous y a offert une performance hors du temps, toute en fragilité et en douceur, qui nous a fait tomber en amour de sa musique. Alors qu’elle dévoilera dans les prochaines semaines La Clairière, son second album, Rachel Leblanc, aka Vanille, est de retour cette semaine avec un nouveau titre et clip, M’as-tu vu passer ?, dont nous vous offrons la primeur aujourd’hui.

vanille rachel le blanc la clairière

Un univers entre le fantasme et la réalité, un univers flamboyant qui rejette les zones urbaines et le microscopique pour virer vers la grandeur et la liberté d’un esprit qui s’évade. À mesure que Vanille nous dévoile les pièces qui composent La Clairière, les lignes directrices et vitales de ce second album se font de plus en plus précises et évidentes.

C’était déjà le cas avec À bientôt et Le bois, mais M’as-tu vu passer ? vient ajouter une nouvelle vertèbre à la colonne boisée : celle du voyage mental. Ce besoin que l’on a tous ressenti lors de ces dernières années étranges, et qui trouve ici un écho dans un enrobage de douceur, qui ne cache pourtant rien de la mélancolie et de la tristesse qui baignent ce nouveau morceau.

Écrite d’une manière directe et simple, où la voix fragile de Vanille, toujours sur la ligne, est contrebalancée par la présence d’une batterie qui rythme le morceau, M’as-tu vu passer? pourrait aussi bien parler d’un fantôme bienveillant que d’une relation qui s’effondre lentement. Une aura de mystère entoure le morceau, ce qui renforce la fascination qu’il fait agir sur nous. Cette histoire, ces images viennent nous frapper et ouvrir les portes de notre propre imagination. Si on y ajoute la délicatesse globale du morceau, le coup de foudre est total.

Le clip que Rachel Leblanc réalise avec Irina Tempea vient renforcer ce côté irréel et ce sentiment de mélancolie qui nous envahit. Alternant images d’archives et prise de vues filmées en noir et blanc au super 8, le clip nous plonge dans un univers parallèle, comme si on se retrouvait d’un coup à l’intérieur d’un monde aux contours flous, semblable à la réalité, mais pas trop. À travers ce clip, Vanille s’autorise le droit au fantasme, tout en amplifiant toutes les émotions qui découlent du morceau et en rendant un hommage prenant à une certaine idée du cinéma.

Une belle manière de continuer à nous faire attendre la sortie de La Clairière (que vous pouvez précommander ici) et de la retrouver très prochainement sur scène, histoire de ralentir le temps tous ensemble.

Retrouvez l’ADN musical de Vanille ici .

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