Péniche et Gros Cœur à l’International le 7 novembre

La semaine dernière, on s’est dit qu’on avait rien de mieux à faire pour un lundi qu’aller éliminer naturellement nos toxines à l’International. Il faut avouer qu’on passe un peu notre vie dans cette cave qui fleure bon la bière renversée et les fous rires par milliers. Et la programmation, toujours aussi pointue et éclectique y est bien évidemment pour quelque chose.

Alors, ce lundi 7 novembre on l’attendait depuis un sacré bout de temps, vous saviez. Car ici, on est un peu (beaucoup) fan de Péniche. D’ailleurs, on a même chroniqué leur EP Première Étoile et c’est par ici. En revanche, on ne connaissait pas vraiment ceux qui avaient l’honneur d’ouvrir le bal et qui répondaient au doux nom de Gros Cœur. Et bien, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas été déçu de notre voyage.

Première partie: Gros Cœur

Crédits photos: Céline Non

Gros Coeur. Quel drôle de nom. Si on avait pu écouter que peu de choses sur internet, on est ravi.e.s de découvrir en live ce quatuor enflammé en provenance de Liège. Rock psychédélique, rock tropical, leurs intentions sont claires: nous faire danser. Et ça marche.

Adresses aux spectateurs et sourires volés, Gros Coeur se font appeler Péniche et ces derniers en feront de même. C’est le bazar organisé et on en rit. C’est le foutoir et on leur répond, nous aussi.

Une première partie qui annonce la couleur. Les corps dénudés et les langues déliées, définitivement prêt.e.s à continuer sur notre lancée.

Péniche

Crédits photos: Céline Non

La salle est comble, le public un brin survolté (et éméché). Axel à la batterie, fidèle à lui-même, ponctue le set de ses blagues dont lui seul à le secret, avant de finir, assez rapidement par enlever le haut. Lucas, à la guitare enchaîne les morceaux avec simplicité et décontraction, à quelques heures seulement de son anniversaire (que nous aurons le privilège de célébrer avec lui). Léa, qui remplace par intermittence Xavier à la basse, assure grave et semble avoir toujours été là.

Entre ces joyeux lurons, on sent une complicité touchante et une irrépressible envie de faire la fête, de jouer bien et fort.

De Requin Mako à L’eau, ça mouille, tous les titres y passent et quel bonheur, quelle excitation d’entendre encore en live La Vareuse. On se croirait un peu avec It It Anita et son 53, le temps d’un morceau.

Un math-rock qui fait transpirer et valser, qui reste en tête, encore et encore.

Une belle soirée réjouissante où pendant quelques heures, les problèmes se tassent au fond du sac à dos. Un peu de légèreté, diantre.

Crédits photos: Céline Non

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