Les clips de la semaine #53

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Embarquez avec nous pour l’épisode 53.

Bon Enfant – Aujourd’hui

Alors que leur premier album éponyme célébrera bientôt ses un an, Bon Enfant est de retour cette semaine avec un clip pour l’ouverture de celui-ci : Aujourd’hui. Ce titre c’est une célébration autant qu’un rappel : le temps passe vraiment trop vite, et il serait bon d’en profiter et de ne pas s’arrêter sur les choses qui nous ralentissent. Un morceau solaire et accrocheur qui nous rappelle un peu notre futilité à l’image du monde : Parce qu’au fond on est pas grand chose et notre passage sur Terre fil en un clin d’œil… La vidéo de Laurence Baz Morais nous rappelle tout ça : on y suit Daphné, chanteuse du groupe, qui voit le temps faire son effet sur elle alors qu’autour d’elle la nature semble ne pas bouger, prouvant que le monde continuera d’exister et de se régénérer une fois notre existence passée.

Otzeki – Sweet Sunshine

Il y a à peine plus d’un an, on rencontrait le duo Britannique Otzeki qui nous parlait de leur deuxième album à venir. On commençait à s’impatienter, alors ils ont décidé de sortir Sweet Sunshine pour étancher la soif de notre curiosité, et ça nous fait bien plaisir. On retrouve la pop étriquée et torturée des cousins qui nous avait envoutés au travers de leur premier EP et de leur premier album. Niveau images, public averti attention. Le personnage mis en scène vous poursuivra jusque dans vos cauchemars. Incarnation diabolique, flashs épileptiques, le parti pris est assumé jusqu’au bout. Il ne nous en fallait pas plus pour retomber amoureux des deux cousins, et on piaffe d’impatience d’en entendre plus.

Beau – Dance With Me

Même si l’on peine à y croire, cette année a parfois son lot de bonnes surprises. Parmi elle le retour du duo new-yorkais Beau avec un nouveau clip Dance With Me, comme invitation à (re)danser. Si vous ne connaissez pas ce beau groupe, on vous fait une petite piqûre de rappel :  Heather et Emma forme un duo de folk aussi énergétique que poétique. Il suffit d’écouter leur dernier album That thing reality pour se rendre compte de la beauté de leurs morceaux. Pourtant, Dance With Me signe un nouveau tournant, la guitare sèche se fait électrique et l’ambiance électronique. Quant à leur esthétisme pastel, le réalisateur Charles Billot renverse les couleurs pour baigner les deux femmes dans les néons, le vif et le fluo. Pourtant, Beau a beau changé de registre en se rapprochant de l’indie et d’artistes comme girl in red, on retrouve toujours leur identité musicale hypnotisante : la voix si résonante de Heather et une batterie entraînante. Le clip se conclut sur une rue de Soho qui résonance au son d’un “I’m ready for more”... peut-être l’annonce implicite d’un nouveau disque ? Affaire à suivre, car nous aussi “nous sommes prêt.e.s pour plus !”

David Numwami – Beats!

Si les rêveurs avait besoin d’un leader, 2020 leur aurait offert leur roi. Même si il n’était pas totalement inconnu de nos oreilles, David Numwami se dévoile cette année pour notre plus grand bonheur. Après Le Fisc de l’Amour, le jeune belge et de retour cette semaine avec : Beats ! Et comme toujours, ça fait mouche et nous met autant des fourmis dans les pieds que des papillons dans le ventre. Un titre joyeusement mélancolique qui s’écoute avec le sourire aux lèvres et l’envie irrépressible de dodeliner tranquillement la tête. L’éternel adolescent, comme il se nomme lui même, s’offre un clip DIY, coloré et décalé qui pousse encore plus le curseur du bonheur et de la tendresse avant de se terminer par une petite blague de potache, le regard pétillant de celui qui nous a bien eu. En attendant la sortie de sa mixtape pour le 12 février 2020, on aura la chance de croisé David Numwami au MaMa Festival. On a déjà hâte.

Barbara Carlotti – Ici 

La chanteuse Barbara Carlotti dévoile son clip Ici, comme on ouvre les boîtes à chaussures contenant albums photos, photos de classe et autres souvenirs d’enfance. Et pour cause, Ici est un rappel à soi, à ses racines : corses pour l’artiste magnétique. Multicasquette, elle réalise le clip avec l’aide de Yannig Willmann et Michel Klochendler sur lequel on peut apercevoir des vidéos d’enfance. Comme des bribes de souvenirs figés, immortalisés. Cette idée d’immortalité, on la retrouve musicalement par des sonorités électroniques et vaporeuses frôlant celles d’un orgue. On pourrait presque évoquer quelque chose de sacré en écoutant la communion du chant tantôt en français, tantôt en corse. Les paroles restent dans cette lignée de la rêverie et de l’onirisme puisqu’il s’agit d’un véritable hymne à la contemplation : “Le long de la vallée, jusqu’à la mer et tout l’été. Il n’est pas difficile, ici de passer des heures futiles sur les pierres chaudes, couché, sans jamais craindre d’être dérangé.” La Corse au creux du coeur comme de son oeuvre que ce soit avec le clip Ici, son dernier court métrage quasi-autobiographique Quatorze Ans. Ou encore avec son futur album Corse, île d’amour dont on attend avec impatience la sortie vendredi prochain.

Murman Tsuladze – Abreshumi აბრეშუმი

Coupe Mulet, moustache un peu crado et survêtement Adidas porté fièrement : non vous n’êtes pas de retour dans les années 80 mais bien dans le nouveau clip de Murman Tsuladze. Logique quand on regarde l’histoire de ce groupe tout droit venu de Géorgie qui a pour ambition de mélanger instruments traditionnels et gros beats électroniques, le tout pour notre plus grand bonheur. Car oui il faut le dire, la musique de ce trio délirant est absolument imparable. La preuve une nouvelle fois avec cet Abreshumi აბრეშუმი absolument brillant qui s’offre un clip fou qui nous ramène au temps de l’URSS avec une bonne dose d’ironie et de recul. Le tout est la pour nous faire patienter jusqu’au 16 octobre et la sortie de leur premier EP qui coïncidera avec leur passage au MaMa Festival. On a même prévu de les rencontrer et ça s’annonce explosif.

Rallye – Theoreme 

Il y a une citation disant qu’ : “En mathématiques, on ne comprend pas les choses, on s’y habitue.” C’est peut être la même chose en amour ? Du moins c’est le Theoreme de Rallye. Si le sentiment amoureux peut être douloureux, ambivalents entre solitude, désir et jalousie. Alors, il faut résoudre l’équation par une formule : refrain + basse + accords (multiplié par un vieil orgue Farfisa + une guitare un peu rouillé) Ainsi, on obtient un morceau résultant de quatre amis d’enfance Léo, Stan, Greg et Bapt, ainsi qu’un clip réalisé par Kevin Elamrani-Lince. Sur ces images, on peut observer le groupe en train de composer, d’expérimenter dans un salon à moquette et plantes vertes faisant office de laboratoire de recherche. Leur création mélange tant le rock psyché à la pop de la nouvelle scène française sur lesquels se pose des mots d’amours : “moi et toi, on est du pareil au même, on vit dans le même théorème”. Mais, un plus grand labo leur ouvre les bras puisque le groupe a été repéré par le label PIAS, chez qui un premier EP ne devrait pas tarder.

Plants and Animals – Love That Boy

Les Plants and Animals ont commencé à jouer de la musique ensemble quand ils étaient enfants. 20 ans après et après avoir joué un grand rôle dans la renaissance de la scène montréalaise dans les années 00, ils nous reviennent cette semaine avec Love That Boy, un morceau léger et mélancolique parlant de la famille et de souvenirs d’enfance. La guitare mélodique s’entrelace par touches aux claviers éthérés et nous entraîne dans une balade nostalgique et méditative. La vidéo réalisée par Yann-Manuel Hernandez superpose des images spatiales à celles des musiciens arborant des têtes de lune et reflète les rêveries enfantines de Warren Spencer, le chanteur/guitariste, qui se rappelle : « La lune brillait et je la regardais danser, quelquefois interrompue par des arbres, comme un stroboscope ou un film en stop-motion. Elle nous suivait alors que nous roulions et je n’arrivais pas à comprendre comment elle pouvait faire ça. (…) Pourquoi la lune ne bouge-t-elle pas ? Je n’avais pas pensé à ça depuis très longtemps, mais cette chanson m’y a fait y revenir. » Une chanson lunaire donc pour échapper à la grisaille ambiante…

Love That Boy est le troisième extrait de leur nouvel album The Jungle qui sortira le 23 Octobre sur Secret City.

Larynx – Lubie

On reste au Québec et on plonge dans l’univers délirant du clip de Larynx pour Lubie. Si le morceau se déroule tout en douceur, développant une chanson francophone et onirique qui nous raconte une histoire d’amour qui semble tourner à l’obsession, le clip de Hugo Ferland Dionn transpose cet univers presque terre à terre pour l’emmener du côté de l’onirisme et de l’étrangeté le plus total. Presque inquiétant, le clip enchaine les tableaux , comme des univers parallèles ou un même personnage se transforme à l’infini. On regarde ce jeu de miroir infini, nous plongeant un peu plus à chaque fois dans une sortie de folie douce qui nous emporte avec elle.

Bill Callahan, Bonnie « Prince » Billy – Blackness of the Night (feat AZITA)

Bill Callahan (Smog), Bonnie « Prince » Billy (aka Will Oldham) et la musicienne de Chicago AZITA sortent cette semaine Blackness of the Night, une reprise de Cat Stevens figurant sur son album New Masters sortie en 1967. Une guitare acoustique, un clavier éthéré et les voix chaleureuses des deux musiciens donnent une seconde vie à cette chanson contestataire, qui prend tout aussi sens dans les temps que nous vivons. Cat Stevens, qui s’est depuis renommé Yusuf Islam, yparle d’errance solitaire nocturne et questionne le futur incertain : « I’m a fugitive, community has driven me out / For this bad, bad world I’m beginning to doubt / I’m alone, and there is no one by my side » (« Je suis un fugitif / la communauté m’a mis dehors / Parce que de ce monde mauvais je commence à douter / Je suis seul, et il n’y a personne à mes côtés. »). Les trois musiciens underground américains nous offre un titre folk à la fois sombre et chaleureux, à méditer…

Bill Callahan a sorti Gold Record le mois dernier et I Made a Place de Bonnie « Prince Billy a vu le jour l’année dernière. AZITA a quant à elle sorti le single Shooting Birds Out of the Sky en avril.

Thérèse – T.O.X.I.C

Fraîchement sortie de studio pour l’enregistrement d’un premier EP qui ne devrait tarder à voir le jour, Thérèse continue sur sa lancée cette semaine et débarque en force avec un clip accompagnant le single phare de ce projet solo : T.O.X.I.C. Réalisé par Charlie Montagut, c’est avec brio que sont illustrés à travers les différents plans les sentiments d’étouffement et de consumation évoqués dans le morceau, qui est un véritable cri du cœur et hymne au self-love. En exposant ainsi non seulement une esthétique déjà bien marquée mais surtout une vulnérabilité qui fait sa force, Thérèse nous fait du bien et nous rend impatient•e•s de découvrir la suite de sa nouvelle aventure prometteuse.

MOLCHAT DOMA – NE SMESHNO

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas entendu une musique aussi puissante, qui nous prend aux tripes comme si la vie en dépendait. En ces temps proches d’une définition contemporaine de l’apocalypse, le trio Molchat Doma offre une vision passionnante de l’actualité politique et sanitaire en Biélorussie. Dans ce pays souvent présenté comme la dernière dictature d’Europe, Molchat Doma se questionne sur l’avenir de la Biélorussie où règne oppression, peur et son lot d’incertitudes. Dans le clip réalisé par Darya Zhuk, le peuple semble être contrôlé comme des espèces de zombies-marionnettes, contraints d’écouter et de se taire – la tête baissée et les yeux fermés. Pourtant, dans l’obscurité, une jeune femme en fauteuil roulant a secrètement gardé les yeux ouverts. Le clip fait sensiblement écho à la pandémie actuelle mais aussi à la réélection récente du président Alexandre Loukachenko, qui n’hésite pas à réprimander toute formes de révoltes. 
Ne Smeshno est extrait de leur troisième album Monument, prévu le 13 novembre chez Sacred Bones. Écrit et enregistré lorsque le groupe était confiné à Minsk, Monument s’inscrit parfaitement dans l’air du temps et nous cueille sans qu’on émette la moindre résistance.

Dibson – L’étoile

C’est dans le cadre d’une session organisé par le club de foot de sa ville, l’Olympique de Marseille que Dibson a pu performer ce nouveau titre et le tout accompagné d’un visuel. C’est annoncé dans un studio et par le biais d’un écran que le clip commence. Se rendant directement au mythique stade du Vélodrome, où le rappeur se retrouve seul affublé d’un maillot de Marseille. Après avoir visité des points stratégiques du stade, il se rend sur le tout aussi mythique Vieux-Port. Une balade dans les rues de sa ville qui permet à l’artiste de se remémorer des souvenirs liés au club qu’il supporte depuis toujours. Dans le clip, on retrouve aussi l’apparition de certains joueurs actuels du club. Un bel hommage footballistique à une des plus grandes équipes françaises qui se finira là où il a commencé, au Vélodrome. 

Tim Dup – Pertusato

Le temps passe et les clips de Tim Dup ne se ressemblent pas. On le réalise au fur et à mesure mais Qu’en restera-t-il ?, le très réussi second album de Tim Dup, se transforme au fur et à mesure en une aventure aussi visuelle que sonore. À chaque clip, l’artiste puise la sève de sa musique pour l’emmener dans une aventure visuelle différente. Ici Pertusato se transforme en quête : quête d’un lieu, quête de souvenirs, quête de soi même. La caméra, presque impudique, se transforme selon les plans en vision : celle de Tim Dup ou de celui qui l’accompagne. Bien aidé par son ami Hugo Pillard, on le suit et on évolue avec lui jusqu’à se retrouver enfin à Pertusato, point le plus au sud de La Corse. Un voyage chargé d’émotions qui sublime une nouvelle fois la musique d’un artiste humain et surprenant qu’on a eu la chance de rencontrer récemment pour un long entretien à découvrir prochainement.

Népal – Dans le Fond

Après le projet « Adios Bahamas« , le public du regretté Népal savait que cinq titres non dévoilés devaient encore sortir. Et cela a été chose faite cette semaine avec pour débuter « Dans le Fond » qui se voit même offrir un clip réalisé par le crew de l’artiste, Les Gars Laxistes. L’introduction est une plongée dans un monde animé dans lequel les spectateurs se verront retrouver Népal en studio dans le sous-sol d’un bâtiment. Le tout dans un monde faisant penser à un film de science-fiction. Comme à leurs habitudes, le clip est donc très cinématographique et on y retrouve aussi des références à ce qui les touches de près ou de loin. Comme en témoigne le logo de la 75ème Session sur le sol du studio. La suite du clip est rythmée par un montage ultra dynamique collant avec l’instrumentale très énergétique du morceau.

LaFrange – These Days

Alors que les températures commencent à baisser, on cherche la douceur partout où on peut la trouver. Et cela tombe bien, LaFrange nous ramène cette semaine dans la douce langueur de la fin de l’été avec le clip de son titre These Days. Si le morceau, profondément mélancolique nous invite à nous plonger dans des souvenirs définitivement perdu, on se laisse emporter par la tendresse qui émane du tout entre cette voix cajolante et cette guitare qui nous guide sur le fleuve des émotions.
Pour continuer dans cet espace presque hors du temps, Léo Adrover nous offre une vidéo à l’esthétique DIY prononcée, entre le soleil et la pluie, le jour et la nuit, on suit LaFrange dans la nature autant que dans ses pensées. Une bonne dose de douceur qui fait du bien.

Alexandrie – Le phare

Cette semaine, Alexandrie nous dévoile son Phare. Si nos esprits taquins étaient obligé de faire le lien entre cette idée et la septième merveille du monde, on est à peu près certains que le garçon a lui aussi fait le rapprochement. Mais loin de l’Egypte, c’est sur les routes qu’Alexandrie nous emmène cette semaine en voyage. C’est un peu l’idée qui guide son EP et c’est une nouvelle fois le cas ici. Avec sa pop synthétique et vaporeuse, guidée par des synthétiseurs à la fois cotonneux et épique, le garçon nous embarque avec lui dans un univers poétique et romantique, toujours en mouvement, guidé par cette lumière dans la nuit qui nous rappelle le chemin à faire jusqu’à un certain aboutissement. Un voyage personnel et réparateur dont la destination n’est pas plus importante que les kilomètres qu’on parcourt.

Alfie Templeman – Forever Isn’t Long Enough

Coupe au carré, lunettes roses, clip coloré…Pas de doute : Alfie is back in town ! 
Sur des fonds monochromes, sur un indie rock amer mais dansant, il nous revient dans le clip du single Forever Isn’t Long Enough. Une course après le temps trop court même dans l’infini, une course colorée et endiablée dans le champ de tournesol, et les légumes comme paroxysme du sarcasme et de l’angoisse mêlés… Chaque couleur épouse parfaitement l’autre, le décor est absurde mais en accord avec tout le reste, tout en ce clip est envoûtant, même si le chanteur a peur que les couleurs sombrent, il n’en est rien. Les fleurs restent éternelles, et la vie luit dans son monochrome aussi grisant que cette prouesse visuelle. 

Sex Machine Octopus – Tails

Nos chers amis québécois de Sex Machine Octopus sont de retour, après la sortie remarqué il y a presque un an de leur génial EP Plastic Scenes.
Dans ce clip on aperçoit grâce à un plan tournant l’ensemble des membres du groupe, un à un ils abattent leurs cartes et montrent leu côté compétiteur autour d’un jeu de société visiblement bien engagé. Le chanteur prend la fuite, une course effrénée dans des plans où l’ivresse du mouvement nous fait plonger dans l’épopée du protagoniste. C’est un clip magnifique et envoutant qui accompagne ce nouveau morceau et autant dire que ce retour est plus que le bienvenu, on espère avoir d’autres bonnes surprises outre atlantique dans les prochains mois…
Et enfin, quoi de mieux qu’un petit bain final pour se remettre les idées en place ?

Elijah Bank$y – From me 222 you

Autre découverte outre Atlantique, c’est le rappeur New-Yorkais Elijah Bank$sy qui vient de sortir un nouveau projet From Me 222 you.
Pour l’occasion l’artiste nous livre un clip pour le morceau éponyme de l’album. Une vidéo dans laquelle il nous livre une part de son intimité avec le portrait de sa famille en introduction.
Il nous délivre ses phases en sortant son corps d’une voiture qui roule à fond, ce projet vient de son coeur et de son âme, « from me straight to you » et autant dire qu’on le reçoit en plein dans la tronche, tout l’album est un condensé de kickage de prod et de couplets aussi chauds que la braise. Un vrai plaisir donc que l’on vous partage aujourd’hui.

Bonus : Gaetan Nonchalant à Rock In The Barn

Si tu ne vas pas à Rock In The Barn, Rock In The Barn viendra à toi ! Le seul festival de l’été a eu la riche idée de faire vivre sa légendaire grange le temps de quelques sessions live. Et on commence cette semaine avec un habitué du site, puisque c’est ce bon Gaetan Nonchalant qui passe par ici avec deux titres qu’on adore clairement : La berezina et Gagner son pain. Que ce soit en solitaire ou accompagné de ses musiciens, le plus tendre des musiciens de 2020 nous rappelle une nouvelle fois pourquoi on l’aime : cette manière de nous raconter des histoires, de masquer la colère dans la tendresse et de faire vivre tranquillement des histoires qu’on a sans doute tous vécu. Du tout bon qui nous enchante, comme toujours.