Les clips de la semaine #45

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Embarquez avec nous pour la seconde partie de l’épisode 45.

Ichon – Litanie

Et si Ichon marquait 2020 de son emprunte ? L’idée se fait de plus en plus évidente à mesure que le garçon dévoile les titres de son nouvel album Pour De Vrai, prévu pour septembre. Litanie ne fait pas exception à la règle et se révèle être à nouveau un choc en règle. Plus poème que réel morceau, la nouvelle merveille d’Ichon se lit autant qu’elle ne s’écoute, récité comme une prière, jouant une nouvelle fois vers des territoires plus chanté, le garçon impressionne dans sa capacité à interpréter et porter des mots à la fois simples et forts. Et que dire de la vidéo de Louis Lekien, lent traveling qui commence sur le visage d’Ichon, ses expressions et ses mains qui retranscrivent en langage des signes le texte parfait de Litanie, dévoilant progressivement l’artiste au bord d’une piscine avant qu’il ne plonge dans celle-ci pour comme il le dit lui même  » prendre de la distance ». Un choc à la fois esthétique et sensoriel qui renfonce encore plus l’attente autour de ce nouveau projet.

Rejjie Snow – Cookie Chips ft. MF DOOM & Cam O’bi

Dans la même veine, mais de l’autre côté de la manche, comment ne pas noter le retour d’un autre petit génie de la scène hip hop. Deux ans après le sensationnel Dear Annie, Rejjie Snow fait donc son grand retour et en bonne compagnie puisqu’il invite sur Cookie chips MF DOOM et Cam O’bi, permettant au titre de s’offrir des nuances géniales entre le flow à l’ancienne du premier et le chant du second. Pour le reste, on est dans une ambiance volontaire solaire et joyeuse, ou la prod se confronte avec bonheur à la voix si reconnaissable de Snow. Le clip de Machine Operated nous emmène dans une promenade champêtre où l’on suit l’artiste, qui change de tenue et d’humeur pour se promener sourire aux lèvres et bouquet de ballons à la main. Du bonheur simple auquel on adhère amplement.

Crystal Murray – I was wrong

Quel plaisir de découvrir un nouveau clip pour la plus belle voix qu’il nous ait été donné d’entendre depuis des lustres. La jeune Parisienne Crystal Murray nous offre ainsi une capsule vidéo pour le morceau I was wrong tiré de son EP du même nom. C’est une vidéo bonus, un cadeau qu’elle nous fait, et autant dire qu’on est ravis. Sulfureuse, elle accapare la caméra et nous hypnotise, nous voilà bercés par le timbre de sa voix si incroyable. Elle se livre à une prestation solitaire dans une chambre devant la caméra, aussi bien à l’aise devant le miroir de la salle de bain que sur le lit de la chambre, elle nous délivre son texte avec nonchalance, les plans se superposent, entre bijoux, joailleries et et regard noir et pourtant si profond de l’artiste. Après le franc succès de son EP, on ne peut que souhaiter vivement de nouveaux projets musicaux pour l’excellente Crystal Murray qui fait chavirer nos oreilles et nos cœurs.

Hinds – Burn

Les quatre espagnoles les plus cool du monde sont de retour avec un clip pour Burn, titre de leur dernier album The Prettiest Curse sorti en Juin dernier. On retrouve les protagonistes dans un clip tantôt en noir et blanc tantôt en couleur, elles portent le masque car oui le covid est toujours là mais cela ne les empêche pas de vivre à 1000 à l’heure, se défouler et entamer une course effrénée vers l’inconnu, comme pour laisser exploser un trop plein d’énergie emmagasiné, les hinds, c’est une surdose de vitamines. Les transitions colorées et un peu psychés viennent habiller le riff strident du morceau qui est une des signature du groupe d’ailleurs. Autant dire que nous avons hâte de voir ça en live, malheureusement il faudra attendre, mais le jour viendra, et on sera prêts !

IDLES – A Hymn

Nouveau titre pour IDLES mais cette fois-ci plus posé et plus long et surtout en pleine introspection. Encore une fois, les natifs de Bristol nous livre un clip génial et intelligent. On y voit les membres de groupes montés dans les véhicules de leurs parents et discuter. En soi, rien d’extraordinaire à part quelques points de vue du passager sur des commerces et des quartiers résidentielles. Puis, ils descendent tous dans leur supermarché respectif. Tout simplement, IDLES vient de créer un hymne de plaisir coupable à la banalité de la vie, plaisir retrouvé finalement après le confinement. Cet hymne se veut universel et c’est pourquoi que chaque phrase du morceau est sous-titrée dans une langue différente. A Hymn figurera dans leur troisième album Ultra Mono qui sortira le 25 septembre prochain.

Angel Olsen and Hand Habits – Walls (Tom Petty cover)

Angel Olsen and Hand Habits se sont associés pour délivrer une reprise de Walls, enregistré à l’origine par Tom Petty en 1996. A l’époque, le titre était le premier extrait de l’OST du film She’s The One et mettait en vedette Lindsey Buckingham au chant. Ici, le clip a été réalisé simplement lors du Cosmic Stream, une série de vidéos réalisée en streaming par Ashley Connor. Ceci explique cette caméra agitée et tremblante devant les deux artistes. Filmé sur une scène théâtrale, le décor est minimaliste pour mettre essentiellement en valeur la communion des deux artistes. Moins électrique que l’originale, cette reprise est tout de même une réussite car plus envoutante grâce à l’irrésistible voix de la native de Saint-Louis.

Cults – Trials

Cults dévoile Trials, le titre qui entamera leur quatrième album Hosts, sortie prévue le 18 septembre prochain. Dans ce clip dirigé par Jeff Striker, on y voit la chanteuse Madeline Follin danser timidement entre des figures géométriques et projecteurs lumineux. Plongée dans ses rêves, les yeux levés vers le ciel, des plans sur son visage montre que son esprit est envahi par la mélancolie. Lorsque le refrain surgit, on retrouve la patte du duo New-York : cette pop vaporeuse et dandinante tandis que la voix fragile résonne comme dans un bocal.

Marsicans – Someone Else’s Touch

Le groupe britannique originaire de Leeds a dévoiler le sixième et ultime single de leur album Ursa Major disponible dès le 14 août prochain sur Killing Moon. Il s’agit du titre Someone Else’s Touch qui contrairement aux titres précédent est beaucoup plus doux et lent. Cette ballade se sincère se situe au centre de la tracklist, ce qui permettra sûrement de prendre une pause par rapport aux autres morceaux plus entraînant. D’ailleurs la vidéo, réalisée par Sodium Films, qui accompagne ce titre est également d’un grande sobriété, en noire et blanc on où on peut voir le chanteur nous chanter le morceau avec une intensité hypnotisante. 


Dream Wife – After The Rain

Le trio britannique a dévoilé un nouvel extrait de leur album So When You Gonna… déjà disponible, il s’agit de After The Rain.  Un titre au sujet particulier, en effet Rakel nous explique : « La chanson était à l’origine un mémo vocal que j’ai enregistré après avoir eu une conversation avec ma soeur, elle venait de découvrir qu’elle était enceinte, et elle ne voulait pas aller jusqu’au bout de la grossesse. Cela se passait en même temps que la loi sur la protection de la vie humaine/l’interdiction de l’avortement en Alabama en mai dernier. En traversant ces multiples vagues de honte communautaire, de colère contre ces systèmes imposés par le patriarcat pour posséder le corps des femmes, de manque de confiance et de sentiment d’être déconnecté de son propre corps. Et ne pas être capable d’articuler ces sentiments ». Pour illustrer ce titre, le groupe a collaboré avec la réalisatrice Helga Katrínardóttir où elles arrivent à nous emmener dans un voyaged e l’intérieur à l’extérieur, de l’expérience singulière au collectif.

Antonin Appaix – J’ai soif

« AQUA-POP », c’est ce qu’on peut lire sur la page Facebook d’Antonin Appaix. Une pop aquatique donc, donc, à l’image de son EP, le tout premier, qu’il a nommé Aquaplaning. Alors si les titres d’Antonin Appaix évoquent bel et bien des paysages estivaux, des virées le long des côtes, le bruit des vagues au loin, l’air marin soufflant sur notre visage et les derniers rayons du soleil caressant notre peau… sa pop a également quelque chose de très aérien, d’atmosphérique. Le tout dernier titre qu’il a clipé, J’ai soif”, nous plonge à la suite d’un Antonin Appaix en costume noir, sur un tee-shirt rouge vif, lunettes de soleil vissées sur le nez et un mystérieux attaché-case à la main… alors qu’il traverse un paysage désertique et aride de Californie, ponctué d’un entêtant « j’ai soif, d’aller plus loin… ». Puis il se retrouvera dans la ville, la chaîne qui relie sa main à l’attachée-case se faisant de plus en plus longues et encombrantes… pour finir sur une plage, où il délivre de sa petite valise, un poisson, avant de continuer à marcher direction l’océan. J’ai soif”, a été réalisé par Joseph Bird, qui avait déjà réalisé le clip de “Grand Gobi”. Signé sur le label Cracki Records, Antonin Appaix y a rejoint Agar Agar, Saint DX,  Yen Yen, Renart… Et Aquaplaning, son EP de cinq titres, est paru le 26 juin.

Dana Gavanski – At Last I Am Free

Dana Gavanski sort cette semaine At Last I Am Free une reprise éthérée tout en apesanteur composée par Niles Rogers et Bernard Edwards et enregistrée à l’origine par CHIC, leur groupe d’alors. La chanson est une ode mélancolique à la liberté retrouvée et aux directions infinies mais encore confuses que peut prendre la vie après une rupture. La musicienne serbo-canadienne dit de ce titre : «  C’est en partie une chanson de rupture, mais elle va plus loin. Il y a quelque chose de beau dans l’ambiguïté de la chanson. Les couplets sont assez personnels, et puis il y a cet énorme refrain, extatique mais mélancolique. J’aime aussi la version de Robert Wyatt. Sa voix de magicien et cette ligne de synthétiseur qui lui donne un avantage particulier. C’est un grand air. » La vidéo réalisée par Nuha Ruby Ra est un portrait mouvant de la musicienne qui se démultiplie en silhouettes fantasmagoriques multicolores semblant ainsi libérer toutes les énergies enfouies en elle.
Il s’agit du second morceau (après le tout aussi magnifique I Talk To The Wind, reprise du groupe progressif 70’s King Crimson) qui composera le EP Wind Songs prévu pour le 14 août.

Squid – Broadcaster

Squid sort  ces jours-ci Broadcaster, une cyber-aventure inspirée par l’installation TV Garden (1974) de  Nam June Paik, artiste pionnier du mouvement art vidéo, dans laquelle des téléviseurs en couleurs diffusent des images dans une « jungle » de plantes vertes. Ollie Judge dit de Broadcaster :  » Sur le plan des paroles, le morceau a été inspiré par l’artiste Naim June Paik et son installation TV Garden. Je pensais que cela brouillait les lignes entre une vision dystopique et utopique. J’ai imaginé ce que cela devait être de vivre parmi la nature et la technologie de la manière la plus littérale que je puisse imaginer, avec des téléviseurs qui me dominent au milieu des forêts ». Le morceau élaboré par Arthur Leadbetter dans une cabane en forêt alors que le reste du groupe était en randonnée, commence par une séquence de synthétiseur arpégé calme et répétitive et se gonfle au fur et à mesure avec les guitares, les boites à rythmes et les delays pour atteindre un paroxysme viscéral et chaotique. Le groupe post-punk de Brighton signé sur Warp Records ne cesse dese réinventer et nous offre avec Broadcaster un jeux de cache-cache étrange et inquiétant aussi intriguant que subjuguant. On a hâte de découvrir leurs prochaines créations sonores.
Broadcaster est disponible en vinyle en édition limitée avec le titre Sludge, sorti au printemps en face A. 

King Gizzard & The Lizard Wizard – Honey

King Gizzard & The Lizard Wizard nous revient cette semaine avec Honey, une feel-good song aux saveurs sucrées et aux sonorités hallucinogènes qui exprime les effets planants d’une relation amoureuse : “You taste like honey, All warm and runny (…) Days are sweeter when I wake up near ya ” (“Tu as le gout du miel, tout chaud et coulant (…) Les journées sont meilleures lorsque je me réveille près de toi”). Comme une drogue, on se laisse emporter dans les hauteurs psychédéliques loin de ce monde tragique : “The world we’re in is broken and you’re the magic potion” (“Le monde dans lequel nous sommes est cassé et tu es la potion magique”). Stu Mackenzie nous offre sa vision de la vie qui sonne somme toute merveilleuse sous l’emprise de l’amour (et/ou de substances ?) : “Life is what you do in it while floating through it” (“La vie est ce que tu y fais lorsque tu flottes dedans”)… On se laisse porter sur ce petit nuage de douceur…
Honey, écrit il y a quelques temps, est le premier morceau sorti par le groupe australien (mis à part l’album live Chunky Shrapnel sorti plus tôt cette année) depuis la parution de Infest the Rats’ Nest paru en août 2019.

Clou – Comment

Si Clou avait l’habitude de voir Rouge, les couleurs sont ici primaires, fondamentales. Teinté de la patte minimaliste de Cauboyz (réalisateur de certains clips de French 79 et Kid Franscescoli) le clip de Comment baigne dans le magenta mais aussi le cyan et le jaune. Le tout pourrait paraître ludique, simpliste et facile alors qu’au contraire, on ressent une grande technicité mise au profit du texte. Le rythme des images y est rapide, venant se calquer aux percussions du titre. Les images s’enchaînent. On voit se succéder un vinyle, un jeu de dés ou encore … un clou cloué par Clou. Il y a quelque chose de rêveur et naïf un peu comme un tableau de Magritte, par exemple, avec ces chapeaux qui tournent. Puis, une cohérence avec les paroles, lorsque la chanteuse évoque  “faire le tour du cadran” et qu’on l’aperçoit tourner autours d’une horloge, ou encore en évoquant “une bombe” que l’on voit à l’image.

Global Network – Want You

Troisième clip issu de l’EP Cool Moments de Global Network. Le duo électro nous propose une nouvelle plongée dans son univers synthétique, à coup d’images de synthèses qu’on dirait issues d’un jeu vidéo. Si les couleurs sont constantes au fil de leurs clips, la 3D s’y impose de plus en plus jusqu’à nous emmener ici suivre un avatar qui croise des personnages hauts en couleurs dans sa progression vers un dancefloor géant. Moins sensuel que Your Love, Want You n’en est pas moins énergique et intense et vous entraînera irrésistiblement vers des pas de danse enflammés. À défaut de pouvoir retrouver les deux compères en live, cette production permet de prendre son mal en patience !

Régina Demina – Nabila

Le 12 juin dernier, Régina Demina sortait son tout premier album Hystérie !. La chanteuse nous révèle cette semaine le clip de la chanson Nabila, en nous entraînant à la découverte de sa muse.
Plongée dans son univers gothique, Régina se déhanche devant la caméra, qui projette ensuite comme sur un mur de mosaïque, les images sensuelles et mélancoliques de la chanteuse.
Nabila, c’est un peu un retour sur les muses, les personnes qui peuvent nous intriguer et nous inspirer dans une vie, nos idoles. Régina Demina pose sa voix douce et son ton nostalgique sur une instru relativement calme et discrète, laissant la voix dominer les instruments.

Aluna, Princess Nokia & Jada Kingdom – Get Paid

Aluna n’a pas perdu de temps après l’annonce de son nouvel album Renaissance. La chanteuse britannique a déjà dévoilé trois des titres qui figureront sur cet album. Le dernier en date est le titre Get Paid, sur lequel elle surprend ses fans avec une collaboration très glamour. A l’affiche : la rappeuse Princess Nokia et la chanteuse de reggae Jada Kingdom.
Get Paid se révèle être un hymne aux droits des femmes de couleurs à percevoir des salaires décents et donc égaux à leurs concitoyens. Un vrai morceau digne du « girl power », car les trois chanteuses s’allient également pour dénoncer les discriminations envers les femmes dans la société, qui finissent par les faire douter de leur légitimité à se battre.
En somme, c’est un featuring aussi intéressant sur le plan musical avec un mélange de styles maîtrisé, que sur le plan rédactionnel qui ose dénoncer mais dans un texte dynamique et empli de force.

Will Butler – SURRENDER

Will Butler est un homme occupé. Si son premier effort solitaire, Policy, date d’il y a déjà cinq ans, le bonhomme a entre temps enregistré un nouvel album avec Arcade Fire, suivi forcément d’une tournée monumentale, est passé par Harvard pour obtenir un diplôme, organisé une tournée dans les mairies américaines pour parler de sujet sociétaux et a trouvé au milieu de tout ça le temps de s’occuper de sa famille. Et comme si ce n’était pas assez, le voilà à nouveau de retour avec Surrender, premier single, dont il réalise aussi le clip en plein confinement américain, extrait de son nouvel album Generations. Un morceau joyeux et rythmé, dans une veine blues rock plus proche de ce qu’il pouvait nous offrir en live que des pulsions électroniques d’Ana, dans lequel il questionne à la fois l’amour et l’amitié et les changements qui peuvent exister dans la vie des uns et des autres. Un morceau qui questionne autant qu’il répond et qui donne d’une certaine manière la direction à venir de ce nouvel album prévu pour septembre.

beabadoobee – Care

Il y a des morceaux qui en une seule note nous ramène dans une époque différente de celle que l’on vit actuellement. Avec Care, beabdoobee joue la carte de machine à remonter le son pour nous ramener à la fin des années 90 et ce rock indé que l’on aime toujours autant aujourd’hui. Ce morceau qui annonce un premier album ,Fake It Flowers, aurait largement eu sa place dans tout un tas de séries US qui ont bercé notre adolescence et s’incruste directement dans nos tympans pour ne plus les quitter. Un single efficace et entêtant qui trouvera à coup sur bonne place dans nos playlists de l’été et qui place la jeune femme bien haut dans la liste des belles promesses de la scène rock indé. Aucune date d’annoncée pour ce premier album, mais on guettera la sortie avec impatience.

Sarah W Papsun – Home

Faisons la connaissance avec Sarah W Papsun. Si derrière ce nom se cache un groupe bien masculin, ces garçons bien malin ont décidé de nous la présenter à travers le clip de Home, premier morceau d’un EP à paraitre à la rentrée et qui intervient après 5 ans d’absence. Porté par le côté épique d’une pop électronique efficace et chantée, le morceau met en scène les membres du groupes en scientifiques musicaux, donnant vie à travers le son à Sarah, humanoïde née par et pour la musique et que l’on retrouvera sans doute dans les prochaines aventures musicales et visuelles du combo. Un clip et un titre à la puissance musicale actuelle, une vidéo qui joue la carte du futur en faisant pourtant certains clins d’œil appuyés au passé et à certains héros de la musique contemporaine tel est la recette de Sarah W Papsun. On attend désormais la suite avec impatience.