Les clips de la semaine #169 – Partie 1

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer se yeux et ses oreilles. Sans attendre, voici la première partie de la 169ème sélection des clips de la semaine.

Choses Sauvages – Mort de peur

Les nouvelles en provenance du Québec cette semaine annonce le retour d’un groupe qu’on adore particulièrement chez La Face B.

En effet, les garçons de Choses Sauvages sont de retour cette semaine avec un nouveau morceau, Mort de peur, avant de venir brûler les scènes françaises avec notamment des passages au PopUp du Label et au Printemps de Bourges.

Comme toujours avec le gang, la poésie des paroles cache des messages un peu secret, un peu cryptique. Ici, la peur dont ils nous parlent et celle qui nous paralysent, celle qui nous empêche d’avancer, celle des deuils à effectuer pour pouvoir à nouveau respirer et envisager la douleur comme un élément avec lequel il faut vivre malgré tout.

Musicalement, Choses Sauvages continue de vivre sur des boucles électroniques, parfois dissonantes, sur lesquelles ils ajoutent des éléments organiques, ici une superbe ligne de basse et l’apport du saxophone, pour offrir un résultat aussi entêtant qu’explosif. Le tout permettant à la voix de Félix de naviguer et de s’amuser, entre émotions brutes et distanciation groovy.

Du tout bon comme d’habitude auquel on ajoutera l’apport de Jean-Martin Gagnon à la vidéo, qui nous livre une exploration coloré aux accents 80’s. Un trip psychédélique du plus be effet qui nous invite à naviguer entre les sentiments.

Boombass – RRRUDE BOY

La légende des musiques électroniques francophones Boombass nous offre une nouvelle capsule vidéo ! Réalisé à l’aide de l’intelligence artificielle, le clip de RRRUDE BOY correspond toujours aussi bien à l’univers de l’artiste. Malgré tout ce qu’on peut déplorer concernant l’usage de cet outil, il met en avant tout un univers aux images déformées, tournant autour du monde de la musique. Le tout est très fluide, stylisé et très bien rythmé.

Musicalement, ce nouveau single de moins de deux minutes met en avant une idée simple, délivrée de manière directe. Le morceau est efficace, et surtout, très répétitif lui conférant une vraie capacité de mémorisation rapide. On sent que la moitié de Cassius est revenue aux essentiels, retravaillant les bases de son art. Une nouvelle fois, Hubert Blanc-Francard nous sert un travail qui nous rappelle la musique des clubs anglais des années 90s.

Boombass semble décidément avoir retrouvé un mojo qui l’inspire et qui le rend irrésistiblement créatif. En utilisant les outils à sa disposition et son imagination, l’artiste clubise nos bacs et nous permet d’avoir un avant-goût de nos soirées dansantes de cet été.

BANDIT BANDIT – TOXIQUE EXIT

Oyez oyez ! Sonnez trompettes, allumez les amplis et faites gronder les guitares : Bandit Bandit est de retour !

Et le moins que l’on puisse dire c’est que ce retour se fait de manière explosive. Grosse Basse, riffs de guitares cinglants, batterie percutante et les voix possédées de Maëva et Hugo sonnent la charge de ce Toxique Exit phénoménal, extrait de leur très attendu premier album, 11:11.

Comme toujours l’énergie est présente, mais il faut voir bien plus loin que ça. Car ces deux là maitrisent aussi l’art de la plume. Et ce nouveau tube nous entraine sur un sujet malheureusement bien trop d’actualité : L’emprise et la toxicité d’une addiction. L’intérêt du morceau réside dans son intelligence : si le sujet est clair, il ne pointe rien du doigt. Ainsi, l’a toxicité ’emprise est traitée dans son spectre le plus large : on peut y voir l’amour, une relation de subordination, une substance, le jeu … Le morceau se fait ainsi aussi efficace qu’universel.

Théo SAUVAGE l’a d’ailleurs bien compris puisqu’il nous livre une vidéo traitant de ces nombreux sujets. Dans un split-screen du plus bel effet, il nous raconte l’histoire de deux personnages aux prises avec un quotidien jonchés de sujets révoltants : alcoolisme, harcèlement moral et sexuel, sexisme, violence au travail … tout y passe.

On suit donc l’évolution de nos héros, entre la soumission, la prise de conscience, la révolte et la libération. Un clip cinématographique et revigorant qui marque une nouvelle réussite dans l’association du réalisateur et du groupe.

cabane – today feat. Sam Genders

Il y a trois ans, alors que le temps semblait s’arrêter, Thomas Jean Henri nous offrait un refuge à l’angoisse et à la peur. Un album au nom prophétique, Grande est la maison, signé sous le nom de cabane et qui nous invitait à réimaginer notre quotidien, à nous trouver des cabanes dans lesquelles se cacher et se réparer.

2023, si nous sommes à nouveau libre, l’incertitude, la violence et la haine sont toujours présentes. Il était donc temps que cabane revienne pour nous consoler. C’est le cas cette semaine avec today, partagée avec Sam Genders et qui annonce l’arrivée d’un nouvel album.

On y rejoint à nouveau le sens de la mélodie unique de cabane, la douceur évidente même si elle se fait plus sombre et pesante par moments, notamment avec l’ajout de la batterie. On retrouve aussi les choeurs de Blumi, Laura Etchegoyhen et Theodora de Lilez dans ce lieu d’échange et de tendresse.

Artiste aux multiples talents, Thomas associe à ce morceau un exercie photographique unique et sensible. Pendant un an, il a photographié le ciel depuis la place Poelart à Bruxelles à l’aide de son appareil argentique moyen format, « Celui que l’on tient près du coeur. » comme il nous le dit si bien. Le résultat est un travail poétique sur le temps qui passe et les lieux qui se figent dans le temps. Un moyen une nouvelle fois d’explorer la cabane que l’on a dans le cœur.

Sinaïve – Métier de vivre

Le trio strasbourgeois Sinaïve nous dévoilait il y a quelques jours, Métier de vivre, second extrait clippé de leur futur EP, Répétition. Il est attendu le 14 avril sur le label Antimatière.

Une fois encore réalisé et monté par Fred Poulet, et co-produit avec la Compagnie Rodolphe Burger, la vidéo révèle les musiciens tandis qu’ils sont en train de jouer. Mais d’eux, nous ne discernons que des parcelles. Un visage ici, une main déposée sur une corde par là. Presque mutiques, ils s’offrent à nous autour de ce morceau envoûtant. Éblouis par cette lumière rouge sang, qui irradie l’écran, semblable à une boule de feu ou bien une lampe à lave. Au centre, les visages s’impriment tandis que les voix se font traînantes.

Le clip se pare d’allures psychédéliques. Disparition, illumination et crépitements. Pendant ce temps, les mots volent et s’envolent: « fréquenter ton regard comme on traverse un miroir n’est plus la procédure on attend les mesures ». Il faut définitivement aimer les mots pour les présenter ainsi. Les tourner, les dévier. Le son est lourd, les voix, claires. Riffs puissants vers des envolées lointaines.

Le réalisateur, Fred Poulet, a écrit quelques mots sur la vidéo. C’est si beau que nous vous le partageons : « D’emblée une contrainte forte : Sinaïve transmet beaucoup d’énergie et ne bouge pas du tout. Alicia est déterminée à ne faire aucun geste qui ne sert à produire un son, Calvin derrière le micro est accaparé par la guitare, Alaoui propose le spectacle de son introversion. Les contraintes fortes sont souvent fertiles: c’est la pellicule qui bougera. Le grain qui dansera, les scories argentiques du celluloïd gratté à l’éponge entre deux arbres de la vallée qui vibreront, les amorces de pellicules qui déhancheront cette musique tendue et tenue. Sinaïve est extrêmement photogénique. C’est Sinaïve qui a réclamé du vrai film, sans un mot, sans un geste. » Dont acte. »

Klaus Nomi – The Cold Song

Pour la première fois disponible sur les plateformes, les clips de Klaus Nomi soulignent la discographie truculente de l’artiste disparu il y a 40 ans, en vue d’un album de remixes à venir. Une aubaine pour les fans comme les non initiés pour découvrir l’œuvre dantesque et si singulière de l’artiste.
Pour célébrer cette bonne nouvelle, retour sur le clip de Cold Song, classique chef d’œuvre du Roi Arthur de Purcell repris ici dans une version à l’iconographie romantico-punk, où la voix de Klaus Nomi transperce les cieux.

Dans ce mini film surchargé d’images et de références, aux effets spéciaux quelques peu désuets (ce qui fait bien sûr tout le charme), on y découvre Michael Lonsdale, entre autres se battant l’amour, le déshonneur, la passion, en savant fou inventeur d’une chimère, est-ce un cyborg, est une humaine ? Quelle condition humaine si ce n’est l’égocentrisme patriarcal et le besoin de jouvence à tout prix ? Visionnaire.

 Un clip super kitsch, mais aux effets visuels délicieux. On se régale des références à Bergman, Lynch, Star Trek et mille et une autres.
Des flammes, des fondues, des danseurs classiques lunaires et métalliques, des yeux, des drames, l’espace, le piano, le blanc, le noir, des plans fixes en fondue, ce clip est une véritable mine d’or et souligne parfaitement cet air d’Opéra, sans doute l’un des plus beaux. 

Yuksek feat. Pàula & Voyou – Hypra Sensorial

Nouveau single pour Yuksek qui approche de plus en plus de la sortie de son nouvel album. Après Santas Almas Banditas et The Night, on prend cette fois des accents très latins avec Hypra Sensorial qui ressemble beaucoup à l’hymne de vos soirées d’été. Dansant et coloré, le titre bénéficie de la patte de Voyou et Pàula pour s’enrichir de chœurs et de trompettes qui donnent un bon coup de jetlag rien qu’à les entendre.

Au passage, on adore la combinaison de la ligne de basse et des percussions qui à elle seule fait déjà bouger la tête et taper du pied. À l’image, on retrouve un foisonnement de couleurs avec une animation très réussie à mi-chemin entre le concret et l’abstrait, dans des tournures un peu oniriques qu’on apprécie beaucoup.

Si les dates de tournées ont déjà été annoncées, on a moins d’informations sur la sortie de l’album mais ça ne devrait plus tarder ! On attend ça avec impatience.

Cathedrale – Hostage Taking

Décidément ce nouvel album de Cathedrale est de plus en plus intrigant. Après le très post punk noir Silent Castle, qu’on avait déjà chroniqué dans une de nos précédentes revue des clips, et Days In The Overground, correspondant plus à l’identité qu’on s’est faite du groupe, voilà Hostage Taking

Le tempo est lent, la structure bizarre, l’univers de ce nouveau track rejoint celui du premier single, d’une ambiance portée sur le post punk noir. Le clip, excellent, original et extremement bien exécuté, raconte une banal de scène de bouchon qui dégénère.

Cathedrale est un groupe du sud de la France, qu’on connait déjà au travers de trois albums, dont le premier date de 2017. Au fur et à mesure de leur discographie, le groupe passe d’un univers très punk à quelque chose plus travaillé, accouchant en 2020 du très bon Houses Are Built The Same (Howlin Banana Records).

Leur prochaine sortie, prévue d’ici la fin du mois, continue sur cette lancée. Les trois singles ne font que nous rendre plus impatient de découvrir ce nouveau chapitre du groupe. Vivement le 21.

Pomme – Un million 

Son troisième album consoloation nous confrontait à une Pomme devenue adulte et paradoxalement plus enfant que jamais. Son monde profondément onirique, son imaginaire enfantin désormais se peaufinent. Il y eut d’abord le clip de Jardin, traversée troublante dans un labyrinthe de maïs d’où surgissent des créatures chimériques et où se croisent trois générations, allusion à cette transition dans l’âge adulte, ce que Pomme ne sera jamais réellement, ni les autres Peter Pan. Un million, c’est l’affirmation de ce « moi » à moitié enfant, à moitié adulte à la poursuite des rêves, d’une candeur immortelle.

Dans un clip aux couleurs de la vie : le noir et le blanc, elle convoque la figure de Pierrot, incarnation de cette notion de frontière jamais vraiment franchie, confrontation du jour et de la nuit, ambiguïté du sexe, Jean qui rit et Jean qui pleure. Cette tristesse est au cœur d’Un million, en l’occurrence ce chiffre fait allusion aux millions de larmes, à la piscine, au lac que l’on retient sans raison, pour « garder la face »,  « pour avoir l’air normal. » et ce n’est pas parce qu’on grandit, qu’on doit y être forcés. C’est au contraire le moment ou jamais de s’écouter parler, de ravaler non pas ses larmes, mais sa pudeur. 

Montmartre – L’amour 

Montmartre nous régale dans ce clip effronté d’une nuit parisienne. Il nous propulse dans l’after d’un autre jour, d’un autre temps. Aux abords d’un bistrot parisien, quand l’une rentre tranquillement en vélib, l’autre chevauche son noble destrier et une scène improbable est sur le point de se jouer entre cow-boys modernes, parisiens de surcroit. Une altercation entre un personnage en quête d’amour, et un gendarme agressif, prend des proportions insoupçonnées : le gendarme finit ligoté pour avoir tenté d’approcher sa cow-girl.

Quand la scène dérape, cette Calamity Jane intervient sur sa trotinette électrique, agitant son lasso. La modernité côtoie sans cesse les codes actuels de la vie urbaine, une fête bat son plein au même moment et réconcilie tous les protagonistes. Après tout, il n’y a aucune raison de se quereller puisqu’ils n’aspirent qu’à l’amour : « Love is what you need », comme ils disent. 

Zéphir – Juste un beat, danse

La Belgique est sans aucun doute une des scènes les plus importantes du rap français actuellement. La pépite bruxelloise Zéphir démontre parfaitement cette règle en sortant l’excellent titre Juste un beat, danse, accompagné de son clip.

Embarquons cette semaine dans le clip de Zéphir, qui nous propose une balade en voiture. On accompagne Théo, Arthur et Melchior lors d’une soirée en se promenant dans les rues de la capitale Belge tout en interagissant avec le titre. Le Bruxellois nous parle de relation à travers l’expression «Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis » que tout le monde a déjà connu une fois dans sa vie. Il confirme un peu plus son style aérien avec un refrain accrocheur et une mélodie terriblement efficace, qui fera sans aucun doute hocher les têtes.

En fin de vidéo, le Belge annonce Clyde pour le printemps 2023. Un, peut être, tout premier projet que beaucoup attendent avec impatience. Il faudra être attentif aux futurs projets de cette pépite bruxelloise, qui s’annonce déjà très prometteur.

Holding Absence – Crooked Melody

L’heure est venue de démarrer un nouveau cycle pour les petits princes du post-hardcore Holding Absence. Après une tournée marathon perturbée par le Covid pour défendre The Greatest Mistake Of My Life, voilà les gallois de retour avec Crooked Melody. Le premier avant goût d’un nouvel album qui devrait voir le jour cette année.

Illustré par un clip épuré, on y retrouve les ingrédients classiques du groupe : un refrain entêtant, la voix haut perchée de Lucas Woodland et un soupçon d’agressivité avec la section rythmique, tout en restant résolument accessible.

Mais si ce single reste plutôt dans les clous, on sait Holding Absence capable de nous surprendre (notamment avec l’incroyable split EP avec Alpha Wolf sorti l’année dernière) et on guettera avec impatience l’arrivée de la suite.

Teezo Touchdown – Familiarity

Teezo Touchdown fait son retour, plus qu’attendu, avec le clip de Familiarity, qu’il a lui-même réalisé comme à son habitude. Aux allures de sketch humoristique, les thématiques abordées restent pour autant assez intimes, puisqu’on le retrouve perdu face au dilemme classique auquel se retrouve confronté tout artiste en phase de développement : suivre ses rêves ou y renoncer et trouver un travail afin d’avoir une certaine stabilité. Il n’est pas aidé par ses parents, qui lui posent un ultimatum lors d’une dispute : il a jusqu’à la fin de la journée pour décider s’il souhaite trouver un emploi ; s’il ne le fait pas, il devra partir de chez eux. 

À cela, l’artiste réplique à de multiples reprises I know that Imma make it, baby, no if, ands or buts. / I know that I’m a superstar but no one’s looking up”, comme pour s’en convaincre lui-même. On le suit ainsi à travers le morceau faire face à de nombreux questionnements quant à son avenir, hésitant entre passion et raison.Le petit protégé de Tyler the Creator nous offre un clip en noir et blanc certes visuellement très simple, mais poignant de par son scénario qui l’emplit de sens. Le visuel se conclut par une touchante note d’espoir finale quant à sa carrière, puisqu’un jingle digne d’une cérémonie de remise de prix retentit : on comprend que Teezo a fait son choix et que ce dernier se trouve être le bon.

ATOEM – Sinking Ocean

Lenteur et surréalisme, voilà les maîtres mots qui dirigent le retour de ATOEM cette semaine.

Avec Sinking Ocean, le duo lève le pied de la pédale du BPM et nous entraine dans un voyage hypnotique qui laisse la place aux textures et au temps qui s’écoule. Une musique organique, surprenante et poétique qui annonce l’arrivée d’un premier album, ENTROPY, pour le mois de septembre.

À contre courant d’une musique électronique qui cherche l’efficacité et les plaisirs éphémères, Antoine et Gabriel préfère une musique mystérieuse, intrigante, qui se dévoile au fil des écoutes comme on déshabille un artichaut, pour réaliser à la fin qu’on en a plus qu’au départ.

Cette idée de décalage se perpétue dans la vidéo de Antonin Sohier & Baptiste Chevalier. Avec comme fil conducteur le sable et le temps qui passe, le duo de réalisateur nous entraine dans un univers décalé, où l’on peint les visages, où l’on remplit l’océan à l’arrosoir où les voitures se conduisent avec deux volants.

Un monde fascinant, proche du chaos et qui nous met l’eau à la bouche pour la suite à venir.

Youth Lagoon – Prizefighters

C’est un retour attendu en cette année de 2023. Trevor Powers relance son projet Youth Lagoon qui a fait chavirer de jeunes coeurs sensibles. C’est une sorte de défi que se lance l’artiste après avoir perdu la voix pendant huit mois suite à une réaction médicamenteuse.

Prizefighter est le deuxième titre dévoilé avant la sortie d’un prochain album nommé Heaven is a Junkyard. Le titre rend hommage à ses frères dont la proximité était si forte. Le clip est filmé en noir et blanc sous la houlette de Tyler T.Williams et reflète cette nostalgie badante.

L’artiste annonce pour l’instant des dates de concert aux US mais si retour en France, il y a, Raspberry Cana tu joueras. PAS COMME LA DERNIÈRE FOIS À LA MAROQUINERIE, OK?

Deadletter – The Snitching Hour

À défaut de sortir un album, Deadletter continue d’empiler les singles. Heureusement pour eux, chaque morceau est un banger qui redéfinit le post-punk en un style groovy et cool. Zac Lawrence et sa bande (meilleurs en instrus que dans la comédie) passent à l’interrogatoire dans une atmosphère Orwellienne oppressante.

The Snitching Hour s’appuie sur les coups de saxophone qui amène encore plus de punch au refrain et qui nous amènera à pogoter sévèrement en live. On les retrouvera très prochainement au Supersonic le jeudi 18 mai lors du festival Block Party. Save the date!