Les berlinois Bayuk et Andreas Vey s’unissent pour une sublime ballade folk

La folk berlinoise a de beaux jours devant elle, surtout quand deux artistes talentueux, Bayuk et Andreas Vey unissent leurs efforts pour fabriquer une ballade folk de toute beauté. Deux voix opposées mais qui se marient à la perfection, pour un morceau plein de volupté et de fragilité… “Arms of Who”, qui nous conte ce moment de latence, où on se languit, nourrit par notre mélancolie, la tristesse dans le coeur, des questionnements encore plein la tête, avant de s’évader dans les bras de quiconque…


“Arms of Who” est la petite pépite de la semaine, une ballade folk, réalisée non pas par un groupe, mais par le concours de deux artistes berlinois. Pas question de featuring, il s’agit d’une véritable collaboration, entre Bayuk et Andreas Vey. Deux voix opposées qui se mélangent, entre le timbre grave et intime de Bayuk, et le falsetto envoûtant d’Andreas Vey. “Arms of Who” est une ballade folk d’une immense beauté, le mariage de ces deux timbres de voix et de ces deux techniques apporte quelque chose de fragile et de magique à la chanson, contant un état sentimental que l’on a tous connu : ce moment de latence après un chagrin, où on est encore mélancolique, où l’on n’a pas encore tiré un trait sur la personne, où on attend encore des réponses… et quand on arrive au refrain, plus entraînant, le moment où on va se tourner vers quelqu’un d’autre.

Le clip est signé Max Hartmann et nous présente dans un univers vaporeux, Bayuk et Andreas Vey, plongés dans une image douce et pastel. Ce moment de latence comme décrit plus haut, on le voit à l’image par des plans fixes, Bayuk et Andreas Vey, sont en attente, fixant la caméra et délivrant tout leur spleen, avec la petite glotte qui se serre, les bras croisés, le regard fuyant.

“it’s been a while since you called me, told me that you had to leave, to find out who you really are…
then you drove off in you car, windows down into the dark, leaving the badlands, leaving the badlands,
and i’ve been staying whithin these walls, hoping some day you might call, playing in bad bands too many sad songs”

Et lorsque le refrain arrive, l’image laisse place à des scènes de dance frénétiques et solidaires, plongées dans un flou artistique, comme s’ils reprenaient goût à la vie, on les voit se remettre en mouvement, dans un instinct de survie. Le tout entrecoupé de moments plus tristes, où les personnages semblent pensifs et abattus par leurs propres souvenirs, encore prisonniers de leurs sentiments qu’ils cherchent à dépasser maintenant.

“so i moved into somebody new… i didn’t know what else to do…
i tried to run away from you… escape into the arms of who…”

On aimerait que la collaboration entre ces deux voix continue encore… ce sera peut-être le cas, mais pour l’instant il n’est pas question de former un duo, chacun continue de tracer son propre chemin, Bayuk prévoit de sortir un tout nouvel album pour la fin du printemps 2021, et pour ce qui est d’Andreas Vey, il devrait sortir un album l’an prochain.

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