Last Train au Grand Mix, le ROCK ! (mais pas que)

Encore une date qui aurait du se tenir bien avant. Encore une date qui nous aura fait languir pendant de nombreux mois, et dont on a cru qu’elle nous filerait encore entre les doigts à l’amorce d’une nouvelle vague épidémique mais qui finalement sera passée entre les gouttes. Alors partons dans la froideur d’un début de Décembre Tourquennois applaudir Johnnie Carwash et Last Train.

Crédit Photos : Martin SOJKA / @tintamar_music

Johnnie Carwash

La soirée est froide, le vent souffle. Les portes du Grand Mix s’ouvre comme celles de la rédemption, son chauffage, son bar et ses hot-dogs sauvent des vies. Le temps de prendre position, les 3 acolytes Lyonnais ne s’encombrent pas d’un échauffement. Ça part à 1000 à l’heure et on ne les verra ralentir que pour arrêter de jouer. Ça tape, fort, ça gratte, fort, ça chante, fort. On aime et ça permet de se dégourdir tranquillement la nuque. On retiendra une fougue tatouée au corps et l’envie de juste se faire plaisir en partageant leur musique. On aura néanmoins bien noté le message « No means no » en dessous de l’ampli de la chanteuse, qui prend une autre dimension dans la ville de M. Darmanin.

Last Train

Petite pause, le temps de prendre un peu d’air et de voir la salle finir de se remplir. Les masques sont remontés mais ils n’empêchent pas de deviner les sourires qui se cachent derrière. Vient enfin l’heure de monter en scène pour les quatre Alsaciens. Toujours aussi théâtraux, dramatiques, élégants, ils projettent leur classe comme de vieux briscards. Entre morceaux du premier et de leur deuxième album (sorti il y a deux ans déjà), ils nous ont également proposé une nouvelle pièce, d’à peine 20 minutes (!) et qui sortira prochainement. Au final, près de deux heures de show et la sensation d’une singularité qui ferait presque oublié que ces jeunes gens ont déjà plusieurs centaines de dates dans les pattes et (on leur souhaite) plusieurs centaines d’autres à venir. Merci à eux, ce fut une belle soirée.