ADN #544 : HYL

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent. Alors que le Mégaphone Tour démarrera sa tournée Sud-Est à partir du 18 janvier, on part à la découverte des artistes de la sélection qui participent à cet acte 2. Cet après-midi, c’est HYL qui nous dévoile ses influences.

portrait hyl

©Sebastien Arnoults

Hocus Pocus – Malade

HYL : C’est le premier morceau de rap qui est arrivé à mes oreilles, j’avais alors 19 ans. J’ai commencé la musique petit, mais pendant longtemps, je n’ai pas écouté de rap. Je rejetais un peu ce style sans le connaître. C’est grâce à mon petit frère, qui m’a fait écouter ce titre, que j’ai plongé dedans et depuis, ça ne me quitte plus.

J’ai écrit mon premier texte de rap sur la Face B de « Malade » quelques jours après l’avoir découvert, je l’ai enregistré comme je pouvais et je l’ai posté sur Facebook juste comme ça. Je me rappelle encore de la surprise de mes amis, et des bons retours que j’ai eus. J’ai alors enregistré un premier projet (juste pour rigoler) qui s’appelait Guidé par Hocus Pocus, puis, de fil en aiguille, c’est devenu mon métier des années plus tard.

Comme quoi, un morceau peut clairement changer ta vie.

Et si je devais garder un seul album sur une iîe déserte, cela serait 16 pièces de Hocus Pocus, c’est un groupe qui me suivra toujours.

Metallica – Nothing Else Matters

C’est souvent difficile de répondre à la question : « Quel est ton morceau préféré de tous les temps ? ». Et bien moi, je répondrais Nothing Else Matters. C’est une chanson qui m’a vraiment marqué très jeune, que j’ai découvert grâce à ma mère, et que j’écoute régulièrement depuis de nombreuses années. Elle joue souvent le rôle de médicament dans les moments pas faciles, et cela fonctionne toujours.

En plus, c’était important de la mettre dans ces 5 morceaux, puisqu’elle résume aussi le début de mon parcours musical. J’ai été pendant 7 ans dans un groupe de hard rock, et c’est ce groupe qui m’a donné ce rêve d’un jour vivre de la musique dès mes 12 ans. Je pense que c’est ce qui explique l’aspect éclectique de mon projet. Je suis passé par le rock, le funk, le reggae, l’électro, avant de tomber dans le rap, et ce sont toutes ces influences qui aujourd’hui inspirent la palette que je propose avec HYL.

Sans Metallica, je n’aurais peut-être pas retrouvé ma guitare aujourd’hui sur scène.

Grand Corps Malade, Ben Mazué, Gaël Faye – Tailler la route

Si il y a bien une seule chose que je préfère à la musique, c’est l’écriture. Et ces trois artistes font partie des plus belles plumes pour moi. Ce sont trois auteurs qui m’ont énormément inspiré, motivé, poussé à travailler pour peaufiner mon écriture de jour en jour.

J’ai adoré le projet Éphémère, j’ai écouté en boucle leurs derniers albums respectifs, et plusieurs morceaux de mon prochain EP s’approchent de l’esthétique de Gaël Faye ou de Grand Corps Malade.

Et je m’obstine à tailler ma route quoi qu’il arrive et suivre ce rêve, pour un jour, qui sait, partager la scène avec ces grands de la musique.

Bigflo & Oli – La vie d’après

Impossible de ne pas citer les deux frères à la tête de ma ville. Je suis né à Toulouse et j’ai grandi là-bas, je suis fier de défendre les briques roses et l’accent du soleil dans mes textes.

Je suis Bigflo & Oli depuis le tout début de leur parcours, et ce sont vraiment des exemples pour moi en termes de développement de carrière. Cela m’a beaucoup guidé, et aidé à comprendre les étapes par lesquelles je devais passer pour avancer petit à petit.

En plus de cela, j’ai eu la chance de travailler avec des producteurs/musiciens proches de Bigflo & Oli sur mon prochain EP. Le studio la Tanière et tous les talents qui le composent sont des personnes qui m’ont beaucoup aidé à passer une étape dans la production de ma musique, et j’en suis vraiment reconnaissant.

Enfin, je pense que La vie d’après est un de mes morceaux préférés de Bigflo & Oli. J’aime les retrouver sur des morceaux à texte, sans refrain, c’est là où je les préfère. Un de mes morceaux, « Une vie », s’approche de cette esthétique et c’est le morceau d’ouverture de tous mes lives. J’ai eu la chance de faire leur première partie récemment et de les rencontrer plusieurs fois, et j’ai un grand respect pour ces deux artistes.

Hans Zimmer – Now We Are Free

J’adore cette B.O de Hans Zimmer. Je la mets souvent avant les lives importants dans mes écouteurs, avant les sessions studios etc. J’ai souvent l’habitude d’écrire sur les B.O de Hans Zimmer avant de mettre les textes en musique de mon côté. Je trouve qu’il a le don pour bousculer les émotions qu’on garde enfouies au fond du ventre. C’est souvent un déclencheur fort pour moi. C’était la meilleure façon de finir ce top 5.

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