(EXCLU) Sans Effort, Visrei nous touche en plein cœur

On ne cessera jamais de le dire : il se passe de très belles choses musicalement parlant chez nos cousin du Québec. Chez La Face B, on n’a de cesse de mettre en avant la diversité et la beauté d’une scène québecoise qui nous emballe au plus haut point. Parmi elle, il y a Visrei, artiste élégant et poétique qui nous offre en primeur (c’est le terme québecois) son nouveau clip pour son titre Sans Effort.

Pour Visrei, la musique est une quête : une quête sonore, une quête d’expression et une quête d’émotion. Lentement, en douceur, se baignant dans des nappes synthétiques et électroniques, l’artiste monte ses œuvres comme d’autres construisent des puzzles, pièce par pièce, dévoilant son titre dans toute sa diversité au fil des écoutes. C’est une sorte de jeu auquel il nous convie, délivrant au fur et à mesure les clés de sa musique. On y voit tout d’abord l’efficacité sonore, pour ensuite y découvrir la poésie des mots, dénudant la pièce qui nous est proposée pour découvrir à chaque fois un nouveau détail, une nouvelle tendresse qui nous touche en plein cœur, le tout sans effort.

Sans Effort, c’est aussi le titre qu’il met en image aujourd’hui, issu de son premier EP Kin. De la douceur et de la subtilité, de l’humain surtout grâce à cette voix qui nous berce et qui nous raconte une histoire qui peut se voir à travers plusieurs prismes, comme un kaléidoscope que l’on secoue et qui nous donnera une image différente selon le moment auquel on le regardera. Ainsi, on peut voir dans Sans Effort une quête identitaire, une recherche de soi et de l’autre, un besoin de trouver un sens à soi-même mais aussi à ceux qui nous entourent, Visrei plongeant dans ses origines pour répondre à ses questionnements de manière poétique. On peut aussi y voir une histoire amoureuse, qui bouillonne, qui exulte et qui se pose contre le temps, qui se vit dans le moment avant de se perdre quand les paroles ne viennent plus.

Derrière sa caméra, Matteo Gueli met en image la dualité des sentiments qui transpire de Sans Effort, explorant lui-même ses souvenirs d’adolescence à Montréal pour mettre en place une histoire délicate pour laquelle l’on suit la promenade tendre de deux jeunes amoureux, entre ville et nature, explorant la diversité et la beauté de la ville le jour comme la nuit le temps d’une saison ensoleillée. Le tout filmé de manière poétique, délicate, souvent discrète comme si le réalisateur cherchait à capturer des instants secrets, jouant avec les éclats de lumières, les couleurs vives et les éléments qui l’entourent. Une bien belle manière de mettre en image ce titre et ce qu’il représente, qu’on vous propose donc de découvrir en exclusivité ci-dessous.