(EXCLU) Tom Beaudouin réinterprète Orbel

Tom Beaudouin, musicien qui officie également au sein de Soja Triani ou bien Fragments dévoile aujourd’hui en exclusivité sur La Face B un remix du titre Hitzordua, à retrouver sur le prochain album d’Orbel. Sobrement intitulé Reworks, il réunit 8 artistes aux univers variés autour de leur second opus, Lur Hezea. Ainsi, de Mondkopf à Almeeva, de worriedaboutsatan à Tom Beaudouin, les inspirations s’emmêlent et se frictionnent. Afin de créer une œuvre aussi grande que dense.

Crédit photo : Claire Huteau

Hitzordua provient du basque, dont est originaire le groupe Orbel. Ce mot signifie « Rendez-vous ». Aujourd’hui, on célèbre en effet la rencontre entre les voix graciles et ténébreuses des musiciennes du sud-ouest et les synthés modulaires de Tom. A l’image de ce titre qui se dévoile progressivement, le clip aux contours incertains se colore en violet. Laissant filtrer ça et là des grésillements et des nervures. Des flashs et des zébrures. Au rythme du beat lancinant, l’image se révèle : une chambre au papier peint désuet, des corps nus qui se soustraient à l’impassibilité du temps. Tandis que les notes s’échappent et profitent d’un silence convenu pour nous attirer ailleurs. Vers une seconde partie, moins mystérieuse, plus lumineuse. Un espace où les peaux se frôlent et se partagent, autour d’une langue qui se délie et ne se comprend pas. Vers une musique qui se vit et se partage.

Tom Beaudouin à propos de ce morceau :

« J’étais en plein déménagement quand Orbel m’a proposé de faire un remix. Mais ça me disait vraiment, tant j’aime leur univers (Amaury avec qui je joue dans Soja Triani a mixé l’album et m’avait fait écouter les morceaux au compte-goutte). Quelques semaines avant leur proposition, Mimi Parker du groupe Low était décédée. Comme j’étais vraiment fan de ce groupe, j’avais l’idée d’essayer un truc au vocoder, saturé sur les voix. Et donner ainsi un éclairage différent au morceau. 

C’est donc plus à la base un pastiche de Low, qui a donné ce remix. Quelque chose que je ne me serais pas autorisé dans mes projets perso mais qui était bien fun à faire. Entre deux cartons, un peu à l’arrache. Je me suis aussi dit qu’Orbel avait vraiment une identité forte : même en changeant les timbres et les harmonies, ça restait du Orbel. »

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