(EXCLU) LEO FELIX, un Phoenix qui porte bien son nom

Disparaitre pour mieux revenir. FELIX avait disparu de nos plateformes et de nos oreilles pour notre plus grande détresse. Mais c’était pour mieux revenir avec LEO FELIX, un projet plus personnel et en français. Et de ses cendres, naquit un Phoenix à découvrir ce matin en exclusivité sur La Face B.

POCHETTE PHOENIX LEO FELIX

Dans un monde qui va souvent trop vite, il est parfois nécessaire de prendre son temps. Ralentir la course et regarder ce qui se passe, ce que l’on fait. C’est un peu la décision qu’a pris LEO FELIX, après deux premiers EPs, le garçon a décidé de faire table rase, de brûler le tout et d’en faire des cendres.

Des cendres dans lesquelles il pourrait mieux renaitre, se transformer et revenir plus fort, plus proche de ce qu’il a envie de faire désormais. Une renaissance, un besoin de changer et d’être aligné sur ce qu’il fait, sur ce qu’il est. Et forcément, ce retour porte le nom prophétique de Phoenix.

On n’est pas en terrain totalement inconnu, avec ce morceau LEO FELIX garde le goût d’une pop DIY, épurée et guidée par sa guitare. On est ici proche de la comptine, mais plutôt du côté macabre, le genre d’histoire où l’on croise des fantômes, des ombres et le diable tapi dans l’ombre.

LEO FELIX

Inspiré par Phantom of The Paradise, Phoenix est une descente aux enfers, l’histoire d’un homme prêt à tout pour celle qu’il aime au point de laisser son âme au Diable. Poétique, étrange et triste dans son interprétation, ce nouveau morceau est une promenade qui laisse résonner ses notes inquiétantes quand il nous quitte. Car comme son personnage central, Phoenix nous hante longuement après son écoute, les mots venants se répercuter sur nos esprits, devenant une sorte d’écho lointain, aussi chaleureux que légèrement flippant.

Dans cette optique, et en tant que projet total, LEO FELIX offre une vidéo à l’image de son morceau comme il le dit lui même : « fait maison avec des gribouillis et des histoires tristes. Le clip a entièrement été tourné sans budget & sans équipe. »

La vidéo nous entraine donc dans un tourbillon d’images, de tableaux de toutes les époques et d’extraits de films dans lesquels on retrouve Faust, le Diable et tous les pauvres fous qui ont croisé sa route, souvent pour le pire. Une histoire de disparition et de fin de vie dont on reprend en choeur les dernières secondes.

Une chose est sûre désormais, c’est qu’on n’a pas envie d’attendre 700 ans pour retrouver LEO FELIX.