(Exclu) Avatoru : dans l’intimité de Tomasi

Entre Tomasi et La Face B c’est un peu une histoire d’amitié et de musique qui s’est nouée. Depuis notre création et la sortie de Somnambule, on ne se quitte plus vraiment et on s’aime beaucoup, même si il nous met des taules à FIFA. On est donc très heureux de vous offrir son nouveau clip, Avatoru, en exclusivité sur notre site.

Parfois la violence passe par la douceur, parfois la sincérité même dans un gant de velours frappe plus violemment que n’importe quel uppercut verbal. On l’avait dit, Somnambule de Tomasi c’est l’histoire d’une carapace qui se craquèle, d’un garçon un peu provocateur qui cherche à être vrai, un cheminement de la provocation à la tendresse, un chapitre qui se termine comme un soulagement pour une personne qui a fini par se trouver soi même, dans ses forces et ses faiblesses, dans la vérité de ces contradictions. Au milieu de cette aventure de Round 2 à Somnambule, il y a Avatoru, titre le plus calme mais sans aucun doute le plus chargé émotionnellement, un instant de véracité, une plage à la douceur apparente mais qui se transforme en face à face entre un homme et soi même. Devant le miroir de ses rimes, Tomasi s’ausculte, se regarde et transforme le story-telling en autobiographie, en auto-analyse, pour se réparer et pour finir de mettre les démons de côtés. Un moyen de créer des bases solides pour faire de sa vie un château fort et non plus un château de cartes. A la fin de ce texte, un hommage aussi discret que poignant à un oncle disparu qui semble avoir compté plus que quiconque dans le cheminement de Tomasi.

Et pour mettre en images ce titre si important, Tomasi reste en famille (ce qui semble être une donnée plus qu’importante pour le garçon). On retrouve donc Nicolas Garrier derrière la caméra. Loin du plan séquence réalisé pour Menteur Menteur ou du plan fixe créé pour Round 2, Nicolas s’adapte, au son et à son ambiance, se transformant en petite souris caméra à la main. Comme une sorte de documentaire, c’est donc dans l’intimité de Tomasi que l’on se plonge, des images d’archives, des moments volés, de la tendresse, des rires, du making-of, des amis, des voyages : on se retrouve face à un condensé de ce qui fait l’existence de la personne qui se confie à nous et une certitude : on est jamais vraiment seul quand on trouve les gens qui nous comprennent et nous acceptent pour ce qu’on est dans le bon comme dans le mauvais. Ce clip c’est un peu tout ça, un instantané, un bout de Tomasi qu’on nous offre, sans pudeur mais avec douceur. Tout ça on vous propose de le découvrir ci-dessous.

photos Nicolas Garrier & Clémentine Gomez.