Chantier des Francos: Conversation avec Oscar Emch, Château Forte & Siau

C’est rempli d’espoir et d’envie que nous vous proposons de vous emmener prendre le large à La Rochelle, une nouvelle fois. Le Chantier des Francos, accompagnateur nécessaire de projets artistiques depuis plus de vingt ans et spécialisé notamment dans le live, continu bel et bien son travail cette année. Avec des artistes sélectionnés pour leur permettre d’œuvrer sur leurs différents projets musicaux, le dispositif a accueilli ses derniers talents fin mai pour la quatrième session. Le temps pour nous de recueillir les mots d’Oscar Emch, Château Forte et Siau.

@ Chantier des Francos

LFB: Comment allez-vous? Après le premier concert, sur deux, que vous avez donné hier soir.

Oscar Emch: Fatigué, mais détendu! Un peu flagada comme quand tu as fait beaucoup de sport, que c’est à la fois bien mais tu finis courbaturé.

LFB : Tu es bien après, tu te dis que tu as bien bossé!

Oscar Emch: Ouais c’est ça! Moi, je suis encore sur cette sorte de nuage. Comme la pub pour les gâteaux où il y a un nuage!

LFB: J’aimerais savoir ce que cela vous fait d’être là cette semaine au Chantier des Francos, surtout dans la période dans laquelle nous sommes? Qu’est ce que cela vous fait d’avoir cette chance de pouvoir bosser sur vos projets différents, le temps d’une semaine? 

Oscar Emch: C’est un gros changement de rythme, déjà! Personnellement, j’étais plutôt à travailler chez moi, dans ma chambre. Loin de tout l’univers extra-musical qu’il y a dessus: les managers, les coachs, les éditeurs, tout ça. Donc là, ça te remet  direct dedans, d’un coup.

Et ouais, comme on en a pu en discuter aussi, le fait de se remettre dans un état d’esprit pour la scène et se rendre compte que quelques automatismes ont été perdu, après avoir été éloignés du spectacle vivant pendant un petit moment, c’est un engrenage qui faut remettre en route.

Château Forte:  C‘est un gros saut en avant quand même. De pouvoir être là, même pendant l’année, le reste du temps, on sait qu’on peut venir ici.

LFB : Vous êtes venus il y a deux semaines ? 

Château Forte: Ouais, on est venu il y a deux semaines travailler ici mais on était seuls avec la salle. Ils nous ont ouvert la salle, on avait Lou et on a commencé avec la lumière.

Et il y avait un un ingé son qui nous a aidés à nous installer au début. Ils nous ont fait une balance pour qu’on fasse un retour et après on était free. Le jour comme la nuit! On a bossé jusqu’à minuit quasiment tous les jours. C’était des grosses journées mais c’était vraiment trop bien! 

Siau: Ça n’avait rien à voir non? L’opposé de cette semaine, et ce qu’on fait là? Ou vous avez eu des cours, t’étais focus intervenants, interventions? 

Château Forte: Non, on était vraiment libre! Mais tout autant nécessaire, de là où on en était en tous cas. J’ai hâte de voir notre deuxième concert donc c’est en création unique et c’est trop trop bien de pouvoir faire ça. 

LFB : Tous les trois dans vos projets, il y a une brutalité dans vos textes, dans votre musique et par rapport à ça, je trouve que vous vous complétez assez bien même si votre musique est assez différente: Y a-t-il eu des moments où vous avez pu vous retrouver pour travailler ou pour échanger entre vous?

Oscar Emch: Autour d’une bière ? Ouais, on a pas mal échangé mais pas forcément sur nos contenus respectifs. C’était plus du lien social normal, être copain!

Clément (Château Forte): En fin de concert, hier, on s’est un peu donné nos impressions. J’ai l’impression que chacun avait beaucoup progressé entre le premier filage pour présenter le projet et hier soir.

LFB: Ce qui est assez drôle c’est que la plupart des artistes qui sortent d’une session au Chantier me dit la même chose. Ce fait que les concerts en fin de semaine sont l’explosion du travail réalisé les derniers jours!

Siau:  Lundi, c’est un faux concert. C’est plus un filage, il y a un petit côté scolaire… Ce n’est pas du jugement, c’est plutôt le fait que se soit organisé, orchestré dans ce que tu vas proposer et donc, forcément y a une petite appréhension. Tu n’es pas juste dans le live. Le public non plus. Donc, je pense que c’est juste incomparable. 

Château Forte: Ouais comme un état des lieux, un bilan.

Oscar Emch: C’est un peu ça, un bilan pour voir où tu en étais avant. Tu te prédisposes dans tous les cas à faire moins bien le lundi que le jeudi, et c’est quand même le but. T’imagines si c’était l’inverse!

Siau: Faut pas trop donner lundi, comme ça tu n’as pas trop la pression.

LFB: Comment s’est déroulé ton chemin jusqu’à l’Oscar que l’on connaît aujourd’hui? Comment était le petit Oscar? Tu as des souvenirs de musique dans ton enfance? 

Oscar Emch:  Quand j’étais petit, ça ne m’intéresse pas des masses en vrai. C’est arrivé un peu plus tard, vers 14 ans où j’ai commencé à faire de la guitare parce qu’il y avait un pote qui en avait une et que je trouvais ça cool. 

Et en fait, à partir de là, j’ai foncé tête baissée dans ça, J’ai fais que des études avec option musique, spécialité musique, conservatoires de Jazz. Et petit à petit, je me suis dit que je ne voulais pas être un musicien de jazz. Je me suis construit mon identité musicale d’aujourd’hui, qui est plus des chansons chantées en français mais ayant des influences RnB et Néo Soul. Plutôt Nord-Américains…

LFB: J’aimerais bien que tu nous parles de tes influences, est-ce qu’elles sont uniquement musicales?

Oscar Emch:  Alors moi, initialement je suis que dans la musique. C’est-à-dire que je ne me suis pas assez ou peu intéressé aux autres arts: je n’ai pas eu d’appétence pour ça. Maintenant, je commence à regarder un peu plus de films et, je commence à faire des clips et tout donc je commence à tisser des liens un peu. 

Je peux voir dans des films qui me plaisent et ce que je peux faire dans des clips, tu vois. Mes influences sont seulement musicales, et c’est pas mal de musiques des Etats Unis et du Canada, notamment avec un peu tout le label OVO avec Drake..

Et l’autre partie de Toronto qui est Néo Soul, Gospel genre Daniel Cesar, Charlotte Day Wilson, BadBadNotGood: c’est vraiment des gens qui musicalement correspondent grave à ce que je fais et, qui travaille avec des gens comme Tyler, The Creator..

Donc il y a ça, et sinon dans les plus anciens: D’Angelo, Curtis Mayfield, plus Soul tu vois, qui font la jonction en le R&B d’aujourd’hui.. Qui peut avoir mauvaise presse, parce qu’il y a le RnB ‘’très grand public’’, avec les Boys Bands et tout, qui été un peu à vocation très très commercial. Même si ça commence à représenter un public assez conséquent et où là du coup, c’est beaucoup plus chargé d’influences de la vieille Soul et du Gospel ou des trucs comme ça, moins commercial. 

« On espère que d’autres dates vont tomber. »

Oscar Emch, Chantier des Francos 2021.
Oscar Emch, Chantier des Francos 2021.
Oscar Emch, Chantier des Francos 2021.

LFB: Comment as-tu vécu cette période de pandémie? Est-ce qu’elle laisse la  place au doute de son propre projet?  

Oscar Emch : J’étais déjà dans un moment où ce n’était pas hyper structuré non plus. En gros, je travaillais quand même avec mon tourneur et mon manager depuis quelques années. Mais quand il y a eu la pandémie, j’étais encore étudiant et je travaillais dans un conservatoire.

Donc j’ai passé mon diplôme. Et en fait,  c’est là où j’ai pu enfin me lancer dans l’aventure “je fais de la musique”, vraiment H24 et c’est là aussi où j’ai produit mon deuxième EP, que je vais sortir prochainement, je ne sais pas encore quand …

LFB: Qu’est-ce que tu nous prépares pour les mois à venir? Est-ce que cette semaine t’a donné de nouvelles idées, des envies de compositions, de collaborations?

Oscar Emch : Pour les prochaines échéances, j’ai un clip de mon premier single et de mon deuxième projet qui va sortir le 4 juin. Ça vient de tomber. L’EP suivra mais je n’ai pas encore défini de date. Après, créer du contenu autour de ça, je ne sais pas, des sessions live tout ça..

Et puis continuer de travailler vraiment ce qu’on va faire sur scène pour, j’espère, les tournées à venir.  Parce que là, pour l’instant, il y a cette date aux Francofolies le 14 juillet qui est notre plus grand challenge pour le moment et on espère que d’autres dates vont tomber. 

LFB: Vous avez d’autres dates de prévues?

Oscar Emch Ouais, on a une autre date qui est en cours mais.. deux dates quoi!

LFB: Siau, est-ce que tu peux te présenter? D’où viens-tu?

Siau: Ouais, complètement! J’ai grandi dans un petit village à côté de Montpellier qui s’appelle Pignon et je suis venu vivre après avoir habité dans plusieurs villes, à Poitiers, ma famille est originaire de Poitiers et de Niort en Poitou Charentes, pas très loin d’ici!

« J’aimerais bien que ce que je chante, que ce soit quelque chose qu’on puisse écouter seul chez soi. »

Je me suis rapproché un peu de ma famille, du noyau familial quand j’avais autour de 20 ans. Et ensuite, je me suis rapproché de Paris, j’ai vécu en banlieue parisienne pendant x années. J’ai fait des petits boulots pendant presque 10 ans. Tout ça pour me rapprocher de Paris, de la musique.

J’écris des chansons depuis pas mal de temps. Je suis sur plusieurs groupes. J’ai eu plusieurs projets solo. J’ai tourné un moment sous mon propre nom. Et puis c’est,  je crois, vers 2017 que j’ai commencé à m’appeler Siau. J’ai fais deux EPs, très électroniques, seul sur scène, très chansons mais des moments un peu plus club, plus dansant aussi. Et à la base mon ancien projet était la chanson, en piano voix mais il y a eu une volonté d’aller complètement ailleurs.

Et maintenant, la volonté de synthétiser tout ça. De sortir un premier album qui raconte un peu toutes ces années, je pense, de mélange de tout ce que j’ai pu chercher à être, de ce que je suis tout simplement.

LFB: Vous avez fait cette semaine un travail notamment scénique. J’aimerais savoir quel est ton rapport à la scène justement? Est-ce qu’il est aisé?

Siau: La nouveauté ce qu’on est trois sur scène! Il y a une batteuse, Fanny et Noé à la basse. On a fait notre deuxième concert hier soir, donc c’est très frais.

Moi, je n’ai pas énormément de stress avant de monter sur scène. Je cherche plutôt à surtout me recentrer, une dynamique et me connecter. J’ai la chance de ne pas être ultra stressé. Après, je ressens quand même du stress, mais ça ne me bloque pas. Donc je le ressens plutôt bien. Je suis plutôt très content quoi. J’ai hâte en général d’aller jouer.

LFB: On parle de la scène mais tu n’es pas tout seul dessus. Comment s’est faite la rencontre avec tes musiciens.nes? 

Siau, Chantier des Francos 2021.

Siau: Et bien avec Fanny, on a joué pendant quelque temps avec un artiste qui s’appelle Elias Dris, qui est un artiste folk/électronique, de Paris. Donc ça fait quelques années qu’on joue ensemble. Et Noé, vient de la région de Poitiers. Et j’ai pas mal de projets avec son frère Colin, qui est batteur, je connais Noé sans le connaitre depuis pas mal de temps.

Clément (Château Forte): Ah, mais c’est le frère de Colin (Russeil) ? Parce que je me disais que c’est ouf, il lui ressemble trop! 

La Face B: Colin c’est fou, il est partout, il a énormément de projets!

Siau: Aux Francos, il joue cinq fois!

LFB: Est-ce que tu as envie de raconter une histoire avec ton projet musical? Est-ce que tu as envie de transmettre une histoire, des choses en tous genres à ton public ? 

Siau: Je pense que j’essaie de retrouver un truc. J’ai commencé à faire des chansons quand j’étais petit en fait. Ce qui m’a amené à la musique, c’est d’écrire des chansons. 

Je pense que ça me rassure depuis toujours et je crois que j’ai compris, un peu ces derniers temps, que j’aime bien quand je compose, quand j’écris, me rassurer moi-même.

J’aimerais bien que ce que je chante, que ce soit quelque chose qu’on puisse écouter seul chez soi, et qui nous fait du bien simplement, comme une petite voix qui t’accompagne un moment.

En tous cas, c’est souvent ce qui me touche, dans les musiques que j’écoute. C’est  lorsque j’ai l’impression que la personne qui chante est un peu une amie, où les textes ou parfois juste la voix sont réconfortants et que l’on aime bien les retrouver de temps en temps Si je devais faire passer un message, ce n’est pas particulièrement ‘un message’, mais je voudrais être cette voix, pour rassurer. 

LFB: Qu’est-ce que tu nous prépares pour les prochains mois et est-ce qu’il y a des artistes avec lesquels tu aimerais partager une scène?

Siau:
Oui! Plusieurs ! Il y a un artiste de Poitiers qui s’appelle Malik Djoudi avec qui j’aimerais bien collaborer. Et puis y en a pleins d’autres en fait!

Là, je prépare un album en ce moment , il y a sept titres enregistrés pour le moment. J’ai enregistré ça dans un studio dans les Landes et super studio avec un ingé son.

C’est un lieu super qui est une maison à 10 minutes à pied de la mer, où  tu dors là-bas. T’es un peu en mode maison de vacances. Tu as l’impression d’avoir loué un Airbnb pour enregistrer un album. C’est super agréable.

LFB: Château Forte, avant de parler de toi, j’ai extrêmement envie que tu nous parles de tes influences. Je te demande ça car en préparant cette interview j’ai énormément écouté votre musique et donc la tienne aussi et dès les premières secondes j’ai eu ce sentiment très étrange où j’ai visualisé énormément d’artistes qui me ramenaient à ta musique et ça me paraissait très familier. Comme si tu arrivais à englober ton public dans une zone de confort. J’aimerais savoir quel est ton but en faisant de la musique, est-ce que tu en as un? Et du coup, quelles sont tes influences?

Château Forte:
Ah oui, je suis curieuse de savoir à qui je t’ai fais penser! C’est normal que tu ne nous connaissais pas avant : on a fait que trois titres et une reprise.

Mes influences? Je ne sais pas… C’est marrant parce qu’il y a quelques semaines, il y a un webzine qui nous a demandé nos influences en 5 titres et, je suis incapable de le faire, je bloque dessus. Ça veut dire que si j’en choisis cinq là, j’en mets pleins de côté. C’est quoi ce choix monstrueux!  

Si je mets un tel j’aimerais bien aussi qu’il ait des femmes évidemment, par-ce que je suis beaucoup inspirée par des voix de femmes, mais pas que! Et puis, dans plein d’endroits différents de la musique et d’époques différentes aussi…

« Les personnes avec qui on décide de travailler sont souvent des amis. »

Moi je chante depuis longtemps. Je crois que j’ai toujours chanté, jusqu’à ce que je dise à mes parents que je voulais chanter plus. D’aller au conservatoire, par-ce que je n’étais pas forcément dans une famille de musiciens. Et c’est comme ça que ça s’est fait. C’est un enseignement que j’ai suivi pendant longtemps, qui m’a beaucoup servi, et en même temps qui m’a pas mal bloqué sur des trucs.

Donc un moment j’ai coupé court. Mais je garde beaucoup de l’enseignement que j’ai appris là-bas, notamment du chant lyrique. Juste d’avoir une écoute et une approche de la musique, juste d’entendre les choses quoi. 

Après j’ai réussi à me tourner vers d’autres trucs: j’essaie de faire un mix entre ce que je sais faire et ce que j’ai envie de faire mais du coup, au niveau des influences, je sais pas. Je ne me dis pas : ‘’ah j’aimerais beaucoup ressembler à Brigitte Fontaine Il y’ a toujours des trucs qui viennent comme ça.

J’ai écouté Clara Ysé: je trouve sa voix hyper surprenante ! Ouais, il y a peut être un peu de ça, une sorte de mix qui tire vers le lyrique ou pas mais, qu’en même temps y’a pas que ça:  par-ce qu’il y a autre chose…

LFB: Vous êtes deux, comment se passe la réalisation d’un titre ?

Château Forte: Il y en a un qui vient avec un bout de truc. En général, c’est comme ça. Souvent les paroles viennent d’elles-même, mais ce n’est pas forcément ce qui vient en premier. Des fois, c’est une suite d’accords, d’harmonies.. Une envie de parler de si ou de ça …Et  en fait, on tisse.

On ne vit pas dans la même ville, donc souvent ça se fait à distance, par des allers-retours, des mails, des enregistrements… Et puis, plus rarement, et plus intensément quand on arrive à se voir sur des temps un peu coup, mais très très fort,  ça va plus vite de construire des titres.

Clément (Château Forte): Ouais, c’est un peu un escalier quoi ! Pas vraiment de règles de construction. Arrivé à un truc qui marche, tu commences à tirer le fil, comme quand tu écris des chansons tout seul.

Château Forte: Sauf que là, on a un miroir: Tiens ça! Est-ce que cette miette te dit quelque chose? Ah oui! Tiens! 

Clément (Château Forte): Parfois, elle vient avec des voix, des lignes de voix, et j’aime trop quand elle fait ça! C’est juste avec des lignes, et du coup, je vais chercher les harmonisations derrière, à habiller ce truc. Ça, c’est un exercice qui est rigolo, je trouve: ça donne une liberté. C’est un peu théorique!

Château Forte: Des fois, j’ai des lignes de voix dans la tête, des harmonies, Clément va chercher d’autres trucs encore pour compléter les idées.

LFB: Vous vous complétez vraiment sur le projet. En tout cas, hier soir ça s’est vu sur scène, surtout le premier morceau où vous êtes face à face, dans le rouge. Comme un aimant. J’aimerais savoir quelle place vous apportez à l’image en général dans votre projet? Que ce soit l’image d’un clip, l’image sur scène..

Château Forte: Ça dépend quelle image! On travaille dessus, mais ça dépend laquelle.. Je crois que c’est en chantier. Pour l’instant, on a pas d’entourage professionnel, comme on dit.

C’est des choix qui viennent de nous, seulement nous. Les personnes avec qui on décide de travailler sont souvent des amis avec qui on s’entend bien dans le travail et qui ont la confiance de montrer telle facette de ce qu’on peut faire.  On a peu de clips pour l’instant. Il y en a un qui est en route, le 3ème ou  4ème, je ne sais même plus!

Si en fait, si! Cette semaine, on a travaillé avec Lou pour la lumière: c’est quand même important mais les ambiances quoi !

LFB: Est-ce que vous avez des coups de cœur récents à nous partager?

Oscar Emch: J’ai une copine qui s’appelle Astrønne, qui vient de sortir son projet avec LaBlue. Ils l’ont sorti sur Roche Musique le label de FKJ.

Astrønne, c’est une chanteuse de Rennes je crois, qui chante excessivement bien et qui je crois, joue de la guitare, de la harpe, de la trompette… J’aime beaucoup parce qu’on a d’accointances, beaucoup d’atomes crochus dans notre musique: Voilà, je vous invite à aller écouter ses deux premiers titres. 

Siau: Junior et Lonny, qui est une amie et qui est une super artiste, une brillante artiste !

Retrouver les artistes du Chantier des Francos, session mai 2021: