ADN #363 : Jules Jaconelli

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent. A l’occasion de la sortie de son nouveau titre, Ton Oreille, Jules Jaconelli nous a dévoilé les cinq titres qui constituent son ADN musical.

Feist – Amourissima

Je suis fan de Feist depuis des années. J’adore la précision de son interprétation et toutes les nuances qu’elle arrive à donner syllabe après syllabe lorsqu’elle chante.

Un jour, alors que je discutais avec Pierre Grillet, avec qui nous avons fait toutes les chansons de mon album, j’ai découvert par hasard que c’était lui qui avait écrit les paroles de cette sublime chanson que j’aimais tant, combiné au travail de Gonzales et Renaud Letang.

Al Green – Let’s Stay Together

Il y a tellement d’amour et de sensualité dans la musique d’Al Green. Cela nous donne envie de tamiser les lumières et d’allumer des bougies…

J’adore le son de ses disques ; j’ai lu que pendant les années 70 tous ses albums ont été enregistrés sans que les micros n’aient bougé de place dans le studio. 

On peut écouter tous ses disques les uns à la suite de manière hyper fluide, bercé par le même son et la même douceur.

Henri Salvador – Jardin d’hiver

C’est peut-être un des derniers grands standards de la chanson française. La voix de Salvador nous enrobe, la mélodie est simple et complexe à la fois et le texte plein d’images nous fait voyager. En tant qu’auteur-compositeur, ça doit être un tel plaisir de se dire qu’on a fait une chanson qui traversera le temps. Et puis ça permet d’admirer aussi tout le talent d’auteurs-compositeurs de Benjamin Biolay et de Keren Ann.

Benny Sings – Sunny Afternoon

Benny Sings, c’est la grande classe. Il a su digérer avec beaucoup de talent le meilleur de la musique des années 60 et 70.

En plus de l’émotion que cela me procure, je trouve qu’il a réussi à allier esthétiquement tout ce que j’aimais : des compositions sophistiquées inspirées par le jazz et la bossa, des productions Lo-Fi avec des sons qui peuvent être empruntés au hip hop et un format pop avec des refrains efficaces. 

Très inspiré et très inspirant.

Georges Moustaki – Les eaux de Mars (jules jaconelli)

La musique brésilienne me donne tout de suite le sourire; elle m’évoque le soleil et les plages de Rio. L’originale Aguas de marco est l’un des chefs-d’œuvre qu’a fait Antonio Carlos Jobim. C’est aussi une bonne manière de voir l’impact qu’à eu la musique brésilienne sur des grands chanteurs francophones tels que Moustaki ou Nougaro (avec Tu verras). Et puis j’aime bien l’exercice de l’adaptation; je viens moi-même d’en sortir une de Hotline Bling de Drake, Toi qui m’appelais.

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