ADN #46 : Hey Hey My My

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les cinq chansons qui les définissent et les influencent. A l’occasion de la sortie de leur nouvel album, on a décidé d’enfiler nos blouses pour décoder l’ADN de Hey Hey My My.

The Beatles – She Loves You

Julien Gaulier : J’ai découvert les Beatles grâce à une jeune fille au pair irlandaise qui logeait chez nous quand j’avais 11 ans.  Elle avait acheté un vinyle 33 tours d’une compilation du groupe. Dans une famille où on n’écoutait que du classique ça tenait de la révolution. J’ai choisi ce titre parmi tant d’autres parce qu’il est simple, direct, droit au but.

Ween – Ocean Man

Julien Gaulier : Groupe injustement sous-estimé, j’ai beaucoup écouté leur album Chocolate & Cheese dont n’est d’ailleurs pas issu ce titre. Ils ont un son unique,  toujours un peu spécial et étrange. Et chacune de leur chanson raconte une histoire souvent loufoque et décalée.

R.E.M – Losing My Religion 

Julien Garnier : cette chanson a été une bouffée d’air frais en pleine période Hard Rock de type Gun’s & Roses et Nirvana. C’est un tube pop intemporel. La définition de la bonne chanson qui traversera toujours les modes. Il y a aussi une douce mélancolie qui se dégage de ce titre et qui berce son auditeur.

Led Zeppelin – Since I’ve Been Loving You

Julien Garnier : Le solo de la fin est tout en feeling et en explosivité. Un des solos les plus « émotionnels » qui existent. Un torrent d’amour. C’est un titre très joué avec un feeling incomparable. On a envie de passer des heures à essayer de refaire le solo. L’intérêt du son de cette époque est qu’il peut y avoir beaucoup de variations de volume au sein du même titre, des nuances qui n’existent plus aujourd’hui avec le mastering « gros pâté » qui enlève tout relief.

Neil Young – Hey Hey, My My (Into The Black)

Julien Gaulier : Là la référence à notre nom de groupe est évidente, et ça n’est bien évidemment pas un hasard. C’est à la fois parce que le titre est super, parce que Neil Young le joue en version acoustique ou très énervée, parce que ça dit quelque chose sur le Rock, « it’s better to burn out than to fade away » (ce qui est assez ironique sachant qu’il joue toujours à plus de 75 ans et après des années de carrière)

Découvrir The One I Call de Hey Hey My My :