ADN #29 : Wugo

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les cinq chansons qui les définissent et les influencent. Il a dévoilé aujourd’hui son nouveau single Océan, ce soir c’est Wugo qui se prêt à notre interview ADN.

Pas une mince affaire que de devoir faire une sélection parmi tous ces artistes aux univers complexes et singuliers, ma musique en 4 points :

  • Le créatif et l’arrangement des Phoenix
  • L’épique de The Dø
  • Le mélancolique des Strokes
  • Les sources instrumentales d’Odezenne

Muse – Francesco De Leo

L’histoire de « Muse » commence après une virée en solitaire pour aller voir les Phoenix à Milan à la Fabrique. J’avais rencontré une italienne au concert mais j’en ai jamais parlé à personne. J’étais rentré le lendemain le coeur encore chaud & tout chamboulé. Ce titre et son clip m’ont tant touché et m’évoquent tellement que j’ai beaucoup maquetté le mois qui a suivit cette belle et brève aventure. Allez savoir pourquoi ? 

Le Silence – Terrenoire 

Mon petit duo Stéphanois de 2018, ça s’est joué tight avec  Le pianiste. Le Silence est un peu plus mélancolique. Ça a toujours été mon cheval de bataille. J’admire les mots de Raf et son timbre de voix dans ses textes et leur musique si mêlant que trop bien. C’est frais et bien dans son temps. Ils ont un univers bien à eux dont je suis très friand. 

Matin – Odezenne 

Ma grosse claque en 2015 à la sortie de leur album Dolziger Str.2 puis de Pouchkine plus récemment à l’image de « Matin » avec ce clip tout bonnement incroyable. Pas étonnant qu’il soit souvent cité. Ce côté dramatique dont je ne me lasserai jamais. Ils t’alpaguent et t’envoutent dès les premiers accords. Il est criant de vérité. Ça a du jouer d’une manière ou d’une autre dans ma transition à composer en anglais et en français. Les textures de synthétiseur, de drum sont une belle référence me concernant.

Bankrupt! – Phoenix  

On ne les présente plus. Encore une fois il faudrait citer toute l’œuvre de ce quatuor mais globalement Il y a tout dans ce titre, la manière dont il est pensé est juste idéal structurellement parlant. Les placements à la basse, la chaleur du Cs-80, les strings du Solina, les arpégiators à l’harpsichord #J-S.Bach tout y est. Leur logique de composition m’a tellement imprégnée. Pour moi ils avaient tout compris. Je les ai découvert tard mais j’ai vite appris. C’est un peu le point de départ de  Wugo

Human Sadness – The Voidz

Quand Julian passe dans un projet on le sent direct ! On retrouve les accords de One Way Trigger des Strokes qu’il aime bien utiliser. Cette mélancolie de Human Sadness est assez déchirante. On transite entre différents stades émotionnels puis le finish est très enivrant. J’appartiens pas du tout à la branche Rock experimental mais ce titre est un peu le morceau de chevet que j’aime ressortir quand il s’agit d’en parler. Il est efficace, rayonnant & le gimmick de voix à la fin est saisissant. 

Découvrir Océan de Wugo :