ADN #191 : NOA SANS H

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent. Elle fait ses débuts en autodidacte dans le monde de la musique et à l’occasion de son second titre Manque de personnalité, NOA SANS H nous livre son ADN musicale.

Keane – Somewhere Only We Know

Il m’est impossible de ne pas parler du groupe Keane qui est de loin mon groupe préféré. Je serais capable d’écouter leurs chansons pendant des heures et des heures sans jamais m’en lasser. J’étais déjà fan du groupe lorsque j’avais quatres ans. Ce sont mes parents qui m’ont fait découvrir leur album Hopes And Fears. Keane a carrément rendu mes trajets en voiture avec ma
famille comme qui dirait, incroyables. A chaque fois que nous étions en route, nous mettions le CD en boucle pour le chanter à tue tête avec ma sœur et mes parents. De temps en temps, on continue à perpétuer la tradition !
A travers leurs titres, j’ai compris la puissance qu’à la musique à transformer un moment banal en un souvenir ineffaçable. Et souvent, lorsqu’il m’arrive de me sentir perdue, je mets leur morceau dans mes oreilles pour me ramener un peu plus sur terre. Comme un retour à l’essentiel.
Pour moi, Keane, c’est un peu comme ce bon vieux pote qu’on ne voit pas beaucoup, mais qu’on est toujours super content de retrouver !

Julien Doré – Paris-Seychelles

N’est-il pas fascinant de voir un artiste chanter une chanson avec une facilité déconcertante ? Au point qu’elle semble facile à interpréter? Cette prouesse, Julien Doré nous la livre dans Paris-
Seychelles 
ainsi que dans toutes les autres. Il ne force jamais sur sa voix. Et c’est cette simplicité qui rend chacune de ses chansons sublimes, voire uniques. Cette façon qu’il a de venir déposer ses mots avec délicatesse me fascine, et surtout m’inspire.
Lorsque j’étais petite, j’avais la voix cassée. Je ne pouvais donc pas me permettre de faire n’importe quoi avec, sinon, c’était l’extinction assurée. Alors avec le temps, j’ai du m’adapter. Pour
transformer ce point « faible » en point fort.

Lomepal – Mômes

L’album Jeannine de Lomepal et la réédition Amina ont été ma plus grosse claque musicale jusqu’à présent. Ses paroles
profondes, ont déclenché une avalanche d’émotions à la fois similaires et contraires les unes aux autres. En écoutant cet album, j’ai compris le pouvoir des mots.
Il n’est pas sans savoir que Lomepal a une manière bien à lui de raconter les choses. C’est comme si à chaque mot, il visait juste.
A vrai dire, j’accorde beaucoup d’importance aux paroles dans mes morceaux. J’essaie que mes textes soient les plus sincères. La plupart du temps, je tente de les rendre un maximum purs.
Cependant, j’aime toujours garder une part de mystère et laisser les auditeurs tirer leurs propres conclusions de mes chansons. Mon but, c’est qu’en les écoutant, ils puissent s’identifier par rapport à leurs propres histoires. Et non les miennes.

Charles Aznavour – She

Comment ne pas mieux représenter les émotions que peuvent nous faire ressentir certaines chansons, qu’en parlant de She, enrobée de douceur interpêtée par notre indétrônable Charles
Aznavour
 ? Chaque fois que ce titre effleure mes oreilles, j’ai la succulente impression de m’adoucir.
Comme la glace au contact du sel. Cette sensation, je la qualifierais même d’inexplicable. Ce morceau a parfois fait ressortir des sentiments chez moi qui m’étaient inconnus. Comme s’ils ne demandaient qu’à être éveillés au grand jour.

Patricia Kaas – Mademoiselle chante le blues

Audace et assurance. Voilà les deux sensations que je ressens lorsque je l’écoute. Ce que j’apprécie le plus, c’est l’énergie qui en ressort. Cette chanson sublimée par sa voix si particulièrement rauque transpire de caractère. Elle donne comme tout à coup la folle envie de crier haut et fort ce que l’on pense. L’ayant découverte par le biais de mon grand-père, cela la rend encore plus précieuse à mes yeux.