ADN #130 : Dombrance

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent. Entre musique et politique, il nous dévoile depuis quelques temps un programme irrésistible. Il sera demain à Rock In The Barn, Dombrance nous dévoile son ADN musical.

Crédit : Alphonse Terrier

Bach 

Mon premier instrument c’est le violoncelle. Ma première émotion musicale  enfant c’était de jouer ses suites. J’en ai gardé une obsession pour les arpèges. Comment développer une mélodie et des accords en enchaînant des notes rapidement sans les jouer simultanément. Toujours écouter du Bach pendant une montée d’autosatisfaction histoire de redescendre sur terre. 

Pink floyd 

Le groupe de mon adolescence. Difficile de choisir un morceau. Celui ci est écrit par Richard Wright le clavier. Ce mélange de songwriting et d’arrangements novateurs. On peut entendre l’edit de la bande à 3mn30 (pour les geeks)

Laurent Garnier – Crispy bacon

Obsession pour ce track et pour ce clip.
À l’époque on découvrait des trucs de dingue le soir sur m6. La totalité du clip m’a vraiment marqué. Et puis ce morceau n’a pas pris une ride je trouve. Je ne comprends toujours pas d’où vient ce son (quel Synthé, quel effet? Que de questions…) dans tous les sets techno en 97.

Curtis Mayfield 

Le morceau préféré de mon père. J’ai du l’écouter 2546 fois.  Du coup très rapidement je me suis intéressé à tout Motown, stax etc…l’autre idole de mon père c’est Cannonball Adderley. Donc grosse passion bebop également. 

Paul McCartney 


Paul for ever. J’aime bien les histoires de chanteurs qui crachent de la bière en se renversant de l’acide sur la tête ou ceux qui font de la musique froide dans un hangar à Manchester. Mais depuis que je suis gamin je reste totalement fasciné par le songwriting, cette capacité de faire une chanson autant complexe qu’efficace avec des arrangements et une production originale. Donc je suis dans la team Beatles.

J’ai découvert ce morceau quand j’avais 24 ans pensant avoir tout écouté de Paul. Et je me suis dit « putain le salaud il faisait de la deviant disco en 1980 » 

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