À la rencontre de Supernova

Alors que la journée qui leur est consacrée sur La Face B se termine, le moment était idéal pour partager notre rencontre avec Paul et Martin, les deux têtes pensantes derrière Supernova. L’occasion de parler de leur premier EP, de la couleur de leur musique et de son côté littéraire, mais aussi de l’instrument fait maison de Martin et de comment retranscrire une musique ambitieuse en live.

Crédit : Alphonse Terrier

LFB : Salut Supernova, comment ça va ?

Paul : Écoute ça va très bien. Un peu d’angoisse à cause du virus. Mais sinon tout va bien.

LFB : Vous vous sentez bien à l’approche de la sortie de l’EP ?

Martin : On a mis tellement de temps à ce que les conditions soit réunies pour le sortir qu’on a plus de doutes sur les morceaux.
Paul : J’ai un peu mal à la gorge, un peu de migraine depuis mon retour de Naples.

LFB : C’est vrai que t’étais en Italie.

Paul : J’étais à Naples il y a deux semaines.

LFB : On va mourir Alphonse (rires).

P : Oui mais il y a deux semaines d’incubation donc tout va bien.

LFB : Si je vous dis que votre EP, je le vois comme la balade éthylique d’un mec qui a le cœur brisé, est-ce que c’est une image qui vous convient ?

P : Ouais carrément. C’est plusieurs chansons qui ont été écrites sur une période de deuil amoureux puis un peu dans la reconstruction et enfin le moment où l’on prend conscience que ça va aller. Une sorte de maturité, le premier moment où on se fait quitter et puis la deuxième fois c’est moins grave, la troisième fois on s’en fiche, la quatrième fois on est content de passer à autre chose. Il y a un peu cela dans l’EP.

LFB : Au niveau de la couleur des chansons, on se trouve un peu fin de journée et qui évolue sur des choses un peu nocturnes, pour finir sur quelques choses de plus lumineux.

M : J’avoue, on avait pas pensé cela comme tel. Mais c’est sûr que ce sont des chansons qui prêtent à se laisser porter et qui invitent à ce que l’on tende un peu l’oreille, que l’on parte un peu dans ses rêveries à soi. Donc cela dit quelque chose sur toi surtout. (rires)

LFB : Moi je vois Supernova c’est un projet qui est aussi musical que littéraire dans la façon d’écrire.

P : Probablement oui. Mon instrument c’est la voix et pour pouvoir chanter quelque chose j’ai les mots et du coup pour qu’il y ait des mots il faut qu’il y ait une histoire. On a sur quelques chansons, parfois l’idée avec Martin d’avoir très peu de mots, des couplets assez courts comme sur Immarcescible Rose où c’est un couplet et un refrain. C’est assez sommaire, quelques phrases comme ça, comme une sorte de petite prière. Donc oui, il y a un côté un peu littéraire.


M : En fait, là il y a un EP qui sort mais c’est une sélection de titres parmi pleins de choses qu’on a travaillé, depuis le temps qu’on se connaît Paul et moi. Et je crois que l’équilibre est assez bien partagé entre des choses que l’on a expérimenté où il avait énormément de texte de sa part que l’on mettait en musique mais il y avait vraiment le texte au centre. De même qu’il y a des morceaux instrumentaux qu’on a fait, des matières sonores que l’on a recherchées ensemble. En fait, notre rencontre donne lieu à cet EP.

Crédit : Alphonse Terrier

LFB : Justement comment vous vous répartissez le travail ? C’est Paul qui vient avec la base ?

M : Historiquement ça commençait comme cela. A la genèse de notre rencontre, c’était Paul qui avait des chansons guitares-voix. On c’est rencontré, je produisais un groupe dont il faisait partie, dans mon studio et on s’est lié d’amitié. Il s’est mis à m’apporter des chansons qu’il avait en français, on a commencé comme cela. Sauf qu’au fil du temps, il prend une vraie part aussi dans l’arrangement, qu’on fait ensemble. Ce qui est assez amusant c’est que je ne me souviens pas de qui a joué quoi. Parce qu’on l’a fait ensemble.
P : Oui il y a des lignes de basse par exemple, où le début du riff Martin l’a trouvé et la fin c’est moi.
M : Par exemple, quand on doit enseigner la ligne de basse à notre bassiste, la question qu’il pose parfois c’est de savoir par lequel de nous deux elle est venue.

: De toute façon, quand on écrit et qu’on vient avec un texte, et que c’est assez personnel, on a toujours l’impression que c’est très bien et en même temps on a peur que ça soit ridicule.
Je demande toujours validation un peu à Martin et je sais que par exemple, il y a des textes qu’il ne trouve pas correspondant avec l’imaginaire de Supernova. Du coup, je les laisse de côté et on y reviendra peut-être plus tard. Mais il y a toujours un rapport très proche entre Martin et moi, que cela soit pour les paroles ou la musique.

LFB : Et dans l’écriture justement, est ce que tu te mets des défis sur l’emploi de certains mots dans certaines chansons ou pas du tout ? (rires)

P : Je vois ce que tu veux dire, ce n’est pas vraiment des défis mais j’aime bien l’idée de la chanson, la composition qui serait une sorte de carte postale personnelle. Des sortes de petites lettres qui me renverraient au moment de l’histoire qui s’est vraiment passé dans ma vie. Du coup j’ai toujours cette réminiscence quand je chante une chanson, le moment où l’émotion est venue, où le morceau s’est fait. Par exemple pour immarcescible rose c’est un mot que j’ai découvert en lisant, je me suis demandé ce que c’était, j’ai été chercher dans le dictionnaire et cela signifiait « qui ne flétrit jamais ». Je me suis dit, ok, le mot est assez beau, il a une vraie symbolique et je vais en faire une chanson, parce que ça me parle et que je n’ai pas envie d’oublier le mot et de quoi ça parle et pourquoi ça m’a interpellé à ce moment là. Donc j’en ai fait une chanson. Ce n’est pas une envie de balancer des mots compliqués. Et je trouve aussi, quand le chantant plusieurs fois, finalement le mot perd de sa noblesse et devient commun. Je vois pleins d’amis qui maintenant l’utilise. Il ne faut pas avoir de barrière avec les mots, y’a rien de prétentieux à cela.

LFB : Justement, que cela soit dans la composition ou dans l’emploi de mots « surannés », est ce qu’il y a une recherche de poser votre musique dans quelque chose d’un peu intemporel ?

P: Oui, oui d’un point de vue des paroles moi je sais que j’ai un petit problème c’est que j’ai conscience du fait que se soit un peu désuet parfois. Je me rappelle déjà dans la cour de récré quand les copains venaient et parlaient avec quelques mots en verlan pour faire cool, moi ça me crispait, je trouvais ça ridicule d’essayer d’avoir l’air cool en utilisant un vocabulaire qui n’était pas de ton milieu social. J’ai toujours gardé un peu ça et je sais qu’il y a un côté suranné, comme tu dis, et j’essaie de m’en défaire.
M : C’est vrai qu’il y a tout un défi dans le fait de proposer un propos au niveau artistique à notre génération. Je trouve qu’on est tous, chacun à sa manière, dans une quête de où se positionner entre une certaine modernité et des codes un peu anciens. C’est comme le fait qu’il y a tout un vocabulaire de notre quotidien, des réseaux sociaux que certains artistes mettent dans leurs chansons et que pour d’autres ça ne passe pas du tout . C’est un espèce de marqueur social. Il y a une vraie question pour savoir où on se positionne. Mais je crois que c’est la même chose dans la manière qu’on a de gérer nos sonorités musicalement. On essaye de faire honneur à pleins de disques qu’on a écouté et dès qu’on sent que ça fait un peu pastiche, trop tribute band, c’est carton rouge.

LFB : Au delà de ça, est ce que pour vous c’est important que la musique amène des images aux gens ? Pour moi, il y a un côté ultra visuel dans ce que vous faites, que ce soit dans les marqueurs temporels, les lieux ou les émotions…

P: Est ce que c’est une volonté de notre part ? je ne crois pas mais je vois ce que tu veux dire. Pour moi, je trouve que chaque chanson de l’EP a une couleur particulière. Comment ça s’appelle ça déjà ? C’est la …

LFB : Synesthésie ?

P: C’est ma prochaine chanson (rires).

: Chaque chanson, dans notre musique fait ressortir une émotion. C’est abstrait, c’est un mélange d’ambiances, de couleurs, de scènes, d’humeur dans laquelle on est. D’ailleurs c’est marrant, parce que parfois on se rend compte qu’on avait chacun une vision des choses totalement différentes. C’est vrai qu’on tend toujours vers une texture, une certaine couleur, un certain bouquet de couleurs qu’on vise. D’ailleurs, finir un morceau chez nous ça ressemble souvent à la même chose. On se défait de pleins de couches pour revenir à des choses plus simples parce qu’on accumule pleins d’idées qui vont dans ce même sens de la couleur recherchée mais à un moment donné on se dit qu’il y en a trop et que ça dessert le propos. Mais c’est vrai qu’on tend vers une esthétique qu’on cherche toujours à atteindre.

P : Je trouve que le grand problème dans ce monde, en tout cas pour moi, c’est la liberté qu’on peut avoir quand on veut faire de la musique. C’est à dire qu’à une certaine époque si tu venais d’une ville, tu allais faire du punk en 72 à Londres, de la motown ou du rock par exemple. Là on est tellement ouvert sur le monde, on peut faire tellement ce qu’on veut que ce n’est même plus des influences qui traînent par ci par là dans ta chanson. Le grand problème, c’est qu’à partir du moment où tu peux tout faire, tu es assailli par un nombre incalculable de possibilités et ça devient complètement indigeste.

Je ne crois pas qu’on cherche à donner des couleurs mais plutôt qu’on cherche à retirer le plus d’influences possibles pour qu’à la fin il y ait quand même quelque choses d’écoutable, d’épuré. Ça va être une quête un peu sur le long terme. On est déjà en train de travailler sur un deuxième EP et on veut que ça sonne en live et en studio de la même façon, donc on va restreindre les instruments.

Ce premier ep a été enregistré sur une plage de temps assez longue, ça a été un processus assez long.

M : U
n truc que j’aime beaucoup moi, c’est d’enregistrer un disque sur une période donnée, avec un équipement limité, un choix d’équipe. Je trouve que ça donne un certain son. Je crois pas mal au fait que si tu as tout chanté la même semaine, il y certaines choses dans ta voix qui se retrouvent. C’est pas du tout le cas de ce disque. C’est un truc qui me faisait un peu peur, mais de part sa voix, sa manière d’écrire, ça nous ramenait à l’essentiel. Un peu comme la caisse claire de certains disques qui se retrouve sur chaque chanson, chez Supernova la caisse claire c’est Paul.

Crédit : Alphonse Terrier

LFB : Justement, comme il y a une vraie ambition dans ces chansons là, comment on les retranscrit sur le live ?

M : Comme disait Paul tout à l’heure, on essaye de plus en plus de simplifier la musique « disque« . On a commencé ce projet comme un projet de studio et cette question de comment faire sonner ça en live elle s’est posée de manière assez complexe. Au départ, on était dans l’approche de maximiser nos manières de tricher pour reproduire toutes les sonorités en live. Sans que ça soit quelque chose qui nous excitait forcément mais on sentait qu’on pouvait pas faire l’économie de telles lignées ou de telles autres. En fait, grâce aux super musiciens avec lesquels on a monté le groupe, on s’est mis à beaucoup jouer à quatre. Et paradoxalement, c’est notre musique disque qui se retrouve simplifiée dorénavant.

P : Il faut aussi dire, qu’on joue à quatre, c’est un peu le noyau dur pour le live vu qu’on a une section cordes sur certaines dates. Ce n’est pas un problème le live, je pense. Les chansons je peux les faire à la guitare acoustique, je peux les faire à la voix et il fait du piano, on peut les faire avec son instrument qu’il s’est construit, on peut les faire avec le groupe. Très humblement, au départ il y a la chanson qui a été écrite dans notre chambre et on peut lui donner tous les aspects qu’on veut. Martin, souvent, il s’achète un nouvel instrument et j’arrive dans le studio, il est en train de jouer une de nos compositions avec son nouvel instrument, et je suis là « wow c’est trop bien, vient on la garde comme ça« . On a le choix de la forme au final.

LFB : Justement, vu que vous en avez parlé, est ce que je peux parler des instruments que tu t’es créé pour la scène ?

M : Moi, au départ, je suis un musicien de studio et j’ai toujours eu un grand complexe avec la scène parce que dans ma manière de m’exprimer musicalement je me sentais hyper limité. Je n’avais pas envie de ne prendre qu’un petit clavier ou une guitare et de ne pas pouvoir exprimer tout ce que j’avais à exprimer ou au contraire que chaque concert devienne un enfer logistique puisqu’il fallait tout apporter. Je me suis mis à rêver d’instruments qui me permettraient d’avoir comme un mini studio sur scène. Ça m’a pris des années à concevoir. Il me permet d’aller au bout de mes idées et est hyper évolutif, selon les projets je peux en faire ce que je veux. Ce qui est génial avec Supernova, c’est que ça permet de faire honneur aux sonorités que j’ai crée de manière artisanale, en studio. Parce que moi, j’aime beaucoup bidouiller, créer mes propres sons à partir de matières sonores ou même en codant moi-même des synthétiseurs. Du coup, c’est vrai que d’avoir ça sur scène ça nous permet d’avoir le laboratoire avec lequel on a fait nos morceaux. C’est un grand confort.

LFB : Toujours à propos du live,est-ce que tu peux nous parler de Sérénade qui tourne mal ?

M: La chanson dont il ne faudrait pas parler. (rires)

P : J’avais des amis qui allaient bientôt passer le barreau. Et je ne sais pas si ça se sait, mais souvent dans les métiers un peu difficile comme par exemple le pénal, les médecins, les métiers avec un quotidien un peu compliqué, généralement on essaye de déstresser, de casser un peu l’ambiance lourde par l’humour noir. On va se moquer des patients en phase terminale et ça n’enlève rien à l’humanité de ces gens, car en fait, c’est leur vocation, c’est ça qu’ils font. C’est une sorte de rempart à la déprime. Donc, j’avais des amis qui faisaient du pénal et qui écrivaient des chansons. Et, ils avaient écrit une chanson sur un pédophile. J’avais trouvé ça assez osé d’oser chanter ça. C’était il y a six, sept ans je crois. Du coup, j’avais trouvé intéressant que pour l’exercice de style, de chanter une chanson « romantique » mais qui traiterait d’un crime. Donc j’ai écrit Sérénade qui tourne mal, qui est le discours d’un homme vis à vis d’une très jeune femme, qu’il essaye de séduire et face à un refus il force un peu les choses. Ce qui est assez intéressant, c’est que ça ressemble énormément à ce qu’il s’est passé avec Polanski, Weinstein et tout ça. Il y a une sorte de déroulement dans la chanson, sur cet événement et ça touche pas mal à l’actualité, donc ça reste une critique. Tu parlais un peu de littérature, alors très humblement, je crois que c’est intéressant d’écrire des histoires, c’est intéressant d’avoir des narrateurs sans embrasser ce qu’ils sont. Il y a des chansons très personnelles, où c’est moi qui parle. Il y en a beaucoup ou ça reste une histoire et une chanson « exercice de style« , je suis pas sûr que j’ai envie de me faire connaître grâce à ça.


M : C’est vrai qu’il y a eu pleins de débats avec des proches, à propos de cette chanson. Effectivement, ça peut prêter à confusion puisqu’on pourrait, sans tendre l’oreille croire qu’il n’y a pas de critique, alors que le morceau porte la critique du geste. Du coup, on s’est posé la question « qu’est ce qu’on en fait » et collégialement avec tous les autres musiciens, on est tous assez fiers de la jouer parce qu’on est certains que c’est une belle critique et qu’elle est nécessaire. En plus, moi elle m’avait beaucoup émue quand il me l’avait jouée pour la première fois, elle tenait déjà très bien debout toute seule en guitare-voix, elle avait déjà toute sa dramaturgie construite. Ça a été un super challenge pour moi d’en faire un espèce de slow, dont l’orchestration suivrait la courbe du texte avec en miroir du texte, des premiers couplets très mielleux à la David Bowie, Five Years, des choses comme ça. Et au fur et à mesure que ça monte, ajouter des choses un peu glauque et puis peu à peu tu te dis « c’est moi où c’est glauque ? C’est moi où c’est un peu oppressant ? » et puis ça explose et c’est vraiment ouvertement violent et quand tu le réécoutes tu te rends compte que c’était déjà présent au début, mais on s’en rendait pas compte. Comme dit Paul, ça serait bizarre d’en faire un single et de vouloir se faire connaître avec celle-ci mais pour autant je ne cesserais jamais de l’assumer.

LFB : Je voulais parler de vos clips et de votre pochette qui pour moi sont superbes. Je me demandais si c’était important pour vous de garder ce côté artisanal, familial sur des projets, des collaborations que vous faites autour de votre musique ?

M : Clairement, oui. On tire parti de ces limites et ça nous rend vraiment heureux. On s’entoure de proches, d’amis, de familles qui ont des talents et après, ça fait une grosse équipe quoi.
P : En fait, c’est ultra agréable de pouvoir toucher un peu à tout. Maintenant, on a pas forcément la technique donc on est obligé de s’entourer de copains, de personnes qui font même partie de la famille, je pense à mon frère, ma copine ou nos meilleurs amis. On nous le reproche même, ils nous disent « ouais Martin et Paul, laissez nous un peu faire, vous ne savez pas comment ça marche« . On s’est pris le bec tendrement avec pas mal d’amis qui en ont marre qu’on soit là, à critiquer un peu ce qu’ils sont en train de faire, alors qu’ils le font gratuitement pour nous, qu’ils prennent le temps sur leur week-end pour travailler avec nous. Nous on est très honorés qu’ils le fassent, parce que ça veut dire qu’ils nous aiment bien et qu’ils font partie un peu du projet. C’est un peu stressant mais c’est agréable de dire « voilà, maintenant on va travailler un peu sur ces couleurs, on va gérer un peu tout ça quoi. »

LFB : Est ce que vous avez des coups de cœur à partager avec nous ? Pas forcément musicaux.

P: Pour le moment je suis en train de lire « Salam, Shalom » de Mohammed Maradji. C’est un journaliste marocain qui arrive en 1973 en Israël et qui va aller à la rencontre des israéliens et des palestiniens. C’est un des premiers arabes non palestiniens qui arrive à rentrer. Il est assez classe, il comprend très bien la situation, il a plein d’espoir pour la cause palestinienne et en même temps, il comprend très bien qu’Israël est nécessaire. C’est assez rassurant de voir qu’il y avait des personnes qui pensaient comme ça déjà à l’époque. En plus, il est dédicacé à ma tante. Assez classe du coup.

M: En ce moment, j’écoute beaucoup des émissions sur France Inter d’un type qui s’appelle Jean-Claude Ameisen, ça s’appelle Sur Les Epaules de Darwin. Je ne vois pas qui regretterait d’écouter ça. Ça dure une heure, il part toujours d’une thématique scientifique où il s’est renseigné sur des récentes découvertes publiées dans les sciences et tout ça. Mais il les mêle à son énorme bagage philosophique et c’est vraiment trop bien.
P : Sinon j’ai découvert aussi les plateformes de streaming : Apple Music, etc. C’est tellement cool, il y a tous les albums. (rires)